La Commission des droits de l’homme accuse le ministère public d’abus de la détention préventive

La Commission des droits de l’homme accuse le ministère public d’abus de la détention préventive
La Commission des droits de l’homme accuse le ministère public d’abus de la détention préventive
-

“Nous sommes préoccupés par la proportionnalité et la nécessité de mesures de précaution personnelles, telles que la détention préventive”, assure la Commission chilienne des droits de l’homme à travers une déclaration publique au milieu de l’affaire Farmacias Populares qui a mis Daniel Jadue avec cette précaution il y a 27 jours dans le Annexe du capitaine Yáber.

il y a 27 jours maire de Recoleta, Daniel Jadue se trouve dans prison préventive, au milieu de l’enquête sur des allégations délits de corruption et détournement de fonds publics dans ce qu’on a appelé le cas Pharmacies populaires.

Quelques mesures de précaution qui allaient être revues dans la matinée du vendredi 28 juin au Troisième Tribunal de Garantie de Santiago, mais elle a été reportée et aura lieu le mercredi 3 juillet prochain. Même si son départ du Annexe du capitaine Yáberoù il est détenu, mais plutôt la demande qu’il lui soit interdit de détenir des actes et des accords en raison de ses 5 propriétés et d’une voiture.

Même si ce qu’on pouvait faire, c’était ajouter l’avocat pénaliste Juan Carlos Manriquez –avec une vaste expérience dans des cas très complexes et qui défend également l’ancien directeur du PDI, Sergio Muñoz et la famille de Ronald Ojeda – dans le but de l’expulser de prison préventive.

Charges du CCHDH contre le ministère public

Dans ce contexte du procès de Daniel Jadue, le Commission chilienne des droits de l’homme a publié une déclaration publique ce samedi 29 juin dans laquelle critique le pouvoir judiciaire pour avoir violé des principes constitutionnels tels que la présomption d’innocence et le droit à la liberté provisoire.

« Nous sommes préoccupés par la proportionnalité et la nécessité de la mesures de précaution personnelles, comme la détention préventive », indique le communiqué. Cependant, la Commission dénonce que certains procureurs et tribunaux politisent la justice et utilisent des pratiques de «Droit» pour accuser la justice avec plus de véhémence contre certains accusés, ce qui est évident, selon la Commission, dans le cas de Daniel Jadue.

Le CCHDH assure que dans ce processus judiciaire ont été transgressées les normes juridiques et constitutionnelles, ainsi que les normes du droit international des droits de l’homme.

Le communiqué reproche au ministère public de ne pas avoir mené l’enquête de manière objective, en recherchant à la fois des preuves de la culpabilité et de l’innocence de l’accusé. “Dans cette affaire, l’accusation semble uniquement se préoccuper de trouver ce qui peut être utilisé pour l’accusation de l’accusé”, indique le communiqué. En outre, il s’interroge sur la légalité des mesures de détention, soulignant que les conditions pour imposer la détention préventive ne sont pas remplies.

Recours massif à la détention préventive

En outre, le CCDH considère qu’il est grave que tant le juge de garantie que la Cour d’appel de Santiago aient eu largement recours à la détention préventive, une mesure qui devrait être exceptionnelle selon les normes relatives aux droits de l’homme. « Cet usage abusif des instruments judiciaires semble donner raison à ceux qui soutiennent que nous sommes confrontés à un cas évident de Droit», indique le communiqué.

Enfin, la Commission appelle les institutions à remplir correctement leur rôle et à respecter le système juridique actuel. « La légitimité des institutions est un besoin urgent et une condition essentielle pour l’établissement d’une société véritablement démocratique. »», conclut le communiqué.

-