Affaire Ximena Restrepo : l’appel de Berdine Castillo est admis

Affaire Ximena Restrepo : l’appel de Berdine Castillo est admis
Affaire Ximena Restrepo : l’appel de Berdine Castillo est admis
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Le cas le plus controversé des Jeux Panaméricains ajoute un nouveau chapitre. Un peu plus d’un mois après que la Commission Nationale d’Arbitrage du Sport (CNAD) ait rejeté à l’unanimité les plaintes contre Ximena Restrepo, l’athlète Berdine Castillo a présenté un recours en protection qui a été déclaré recevable par la Cour d’appel de Santiago.

La sprinteuse, par l’intermédiaire de ses avocats, a demandé cet appel en raison des “actions arbitraires et illégales qui ont été menées au cours du traitement de la procédure intentée par la Commission Nationale d’Arbitrage du Sport”. Cette procédure fait référence à l’enquête et à l’audience ultérieure menée par le tribunal susmentionné, qui a déterminé que la vice-présidente de World Athletics n’avait commis aucun acte de discrimination à l’encontre de Castillo et n’avait pas non plus fait pression pour que ce dernier et Poulette Cardoch soient exclus de l’audience. relais 4×400 féminin de Santiago 2023.

Parmi les points abordés par la défense de Castillo pour demander cette ressource de protection, elle souligne spécifiquement les erreurs dans le processus. « Ces actions arbitraires et illégales consistent principalement dans le fait que, lors de l’unique audience concentrée de ladite affaire, la CNAD a refusé d’écouter les victimes, contrairement à ce qui s’est passé avec les accusés, qui ont été entendus, configurant par conséquent un traitement inégal », émerge du document auquel El Deportivo a eu accès.

Affaire Ximena Restrepo : La Cour d’appel déclare recevable le recours en protection de Berdine Castillo

Bien entendu, l’avocat de la défense, Sebastián Buré, a également signalé des situations spécifiques qui pourraient avoir affecté le déroulement naturel du processus. L’une des plus marquantes met directement en cause le travail du président de la Commission nationale d’arbitrage sportif. « Le principe d’impartialité a été violé, puisque, au cours du processus, le président de la CNAD, M. Eduardo Arévalo Mateluna, a constamment communiqué avec le procureur ad hoc de l’enquête (la personne institutionnelle en charge de la Fédération chilienne d’athlétisme) donnant lui « des conseils et des suggestions » sur la cause via WhatsApp et des appels téléphoniques”, explique-t-il.

La sprinteuse chilienne d’origine haïtienne avait accusé Restrepo de la traiter de « noire » et d’avoir fait pression sur elle et Poulette Cardoch pour qu’elles ne participent pas au relais 4×400 féminin à Santiago 2023. Elle avait annoncé cette situation sur ses réseaux début novembre. . et a provoqué l’un des processus les plus médiatisés que l’athlétisme national ait connu ces dernières années.

Après cette plainte sur les réseaux sociaux, le Comité d’éthique de la Fédération chilienne d’athlétisme (FEDACHI) a ouvert une enquête interne qui a sanctionné la vice-présidente de World Athletics, et mère de Martina Weil, avec des excuses publiques et Marcelo Gajardo (entraîneur du soulagement) avec un an sans pouvoir faire partie des délégations nationales, mais les deux prévenus ont présenté un recours en protection auprès de la CNAD qui a fini par annuler la sanction.

C’est précisément pour cette raison que la CNAD a entamé sa propre procédure qui, après des mois d’enquête et deux jours d’audience, a déterminé que ni Restrepo ni Gajardo n’étaient coupables des événements survenus au Stade National. “Il a été demandé à tous les témoins s’ils avaient entendu des propos racistes, s’ils avaient entendu des gribouillages ou s’ils avaient maltraité les athlètes. Personne n’a dit oui. Tout le monde a reconnu qu’une telle chose n’existait pas.», expliquait à l’époque à La Tercera Eduardo Arévalo, président de la commission d’arbitrage.

La vérité est que la détermination n’a pas laissé Castillo serein, qui après des semaines de réflexion a choisi de présenter ce recours en protection qui amènera la Cour d’appel à réexaminer en profondeur le cas et le rapport émis par la CNAD. Cela ouvre une fenêtre pour que la décision rendue en avril de cette année soit annulée et que de nouvelles sanctions puissent même être imposées à l’encontre des personnes dénoncées.

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