Le ministre sud-coréen de la Santé et des Affaires sociales, Cho Kyoo-hong, a annoncé que les hôpitaux seraient autorisés à accepter les démissions des médecins stagiaires, ce qui, selon les responsables gouvernementaux, les aiderait à rechercher d’autres options d’emploi ou à retourner dans les hôpitaux.
Cho a également déclaré que le gouvernement avait annulé l’ordre de retour au travail pour les médecins stagiaires, car ces derniers mettront fin à une mesure administrative visant à les sanctionner s’ils retournent à l’hôpital.
Pendant des mois, Le gouvernement sud-coréen a ordonné aux médecins internes de retourner au travail -qui sont au chômage depuis fin février, pour protester contre le projet du gouvernement d’augmenter le nombre d’étudiants en médecine- et ont interdit aux hôpitaux d’accepter leurs démissions.
Le ministre a expliqué aux journalistes que si les médecins stagiaires reviennent, ils arrêteront les démarches administratives afin de pouvoir se concentrer sur leur formation, sans aucune charge juridique.
Il a ajouté que la décision a été prise pour “garantir que le fossé médical ne s’accroisse pas”. À la fin du mois dernier, la Corée du Sud a autorisé l’augmentation du quota d’admission dans les facultés de médecine, d’environ 1.500 placesqui a marqué la première augmentation du genre en 27 ans.
Cho a indiqué que des efforts seraient faits pour garantir que les médecins stagiaires puissent terminer leur formation sans interruption, leur permettant d’obtenir leurs spécialités médicales à temps en modifiant les dates de formation.
La Corée du Sud, les États-Unis et le Japon lanceront un exercice trilatéral « Freedom Edge » contre les menaces nord-coréennes.
Le gouvernement tente de parvenir à un accord avec les médecins alors que la crise de santé publique persiste
Avec l’augmentation des admissions fixée, le gouvernement tente de prendre des mesures conciliantes pour rassurer les médecins stagiaires. Néanmoins, on ne sait pas avec certitude combien d’entre eux trouveront un emploi dans d’autres hôpitaux ou retourneront sur leur lieu de travail.
Environ 12 000 médecins stagiaires ont quitté leur lieu de travail, provoquant des perturbations dans les services de santé publique dans les principaux hôpitaux.
Pendant ce temps, la communauté médicale est restée indifférente à l’appel au dialogue avec les autorités nationales, appelant à l’abandon complet du projet de réforme médicale avant le début de toute forme de pourparlers.
L’Association médicale coréenne (KMA), la plus grande organisation médicale du pays, doit voter cette semaine sur l’opportunité d’organiser une grève, avec la participation des médecins communautaires.
