La fonte des pôles due au réchauffement climatique ralentit la rotation de la Terre, ce qui entraîne l’ajout ou la suppression de secondes intercalaires.
Une étude du géophysicien du Scripps Institute of Oceanography de l’Université de Californie à San Diego, Duncan Carr Agnew, publiée dans la revue Nature, l’indique et précise que le phénomène n’est pas forcément négatif à court terme.
Les secondes intercalaires sont des ajustements périodiques des horloges atomiques pour les synchroniser avec l’heure astronomique.
De tels ajustements sont effectués pour compenser les variations de la rotation de la Terre et garantir une mesure précise du temps.
La nécessité d’ajouter ou de supprimer des secondes intercalaires peut avoir des conséquences sur les systèmes critiques qui dépendent d’un chronométrage précis, tels que les réseaux informatiques, les services technologiques et les réservations aériennes, ou simplement sur le fait que l’horloge ne change jamais sensiblement.
La diminution de la vitesse de rotation de la Terre a conduit à la suppression de la seconde intercalaire prévue pour l’année 2035 en novembre 2022.