Les prix des maisons en rangée à Calgary connaissent la croissance la plus rapide au Canada

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Demande plus élevée de maisons en rangée, alimentée par les acheteurs d’une première maison, les acheteurs de logements plus petits et ceux qui recherchent un prix abordable.

Publié le 04 mai 2024Dernière mise à jour il y a 11 heures3 minutes de lecture

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Ils ne sont pas trop chers et pourtant pas trop petits non plus. Les maisons en rangée sont devenues le type d’habitation Boucle d’or dans de nombreux marchés à travers le Canada, y compris à Calgary.

Et une étude récente montre que la ville est le marché le plus dynamique pour les maisons en rangée en termes de pourcentage de croissance des prix d’une année sur l’autre.

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«Pour bien des gens, c’est ce qui se rapproche le plus d’une maison unifamiliale», explique Mark Neustaedter, agent immobilier chez eXp Realty à Calgary. “C’est pourquoi les maisons en rangée sont si recherchées dans la ville.”

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Le rapport de la société immobilière nationale Zoocasa a examiné la croissance d’une année sur l’autre du prix moyen d’une maison en rangée dans 20 villes canadiennes entre février de l’année dernière et le 29 février de cette année. À Calgary, la moyenne a augmenté de 17 pour cent pour atteindre 458 100 $. La deuxième croissance la plus élevée a eu lieu à Edmonton, où les prix ont augmenté d’environ 10 pour cent pour atteindre 245 900 $ – le deuxième marché le moins cher après Regina.

La capitale de la Saskatchewan a vu les prix chuter de 2 pour cent à 225 600 $, la troisième baisse en pourcentage la plus importante de l’étude. Winnipeg a connu la plus forte baisse, soit 10 pour cent, avec un prix moyen de 283 500 $.

Malgré la flambée des prix des maisons en rangée à Calgary, le segment demeure « accessible pour de nombreux acheteurs », affirme Neustaedter.

Les maisons de ville ont également continué à se vendre à un rythme soutenu depuis février. À la fin avril, le prix moyen avait augmenté de près de 19 pour cent d’une année sur l’autre pour atteindre près de 475 000 $, et les ventes ont augmenté d’environ 13 pour cent, selon les statistiques du Calgary Real Estate Board.

En comparaison, le prix moyen d’une maison unifamiliale de revente à la fin avril était en hausse d’environ 8 pour cent pour atteindre près de 790 000 $, alors que les ventes étaient stables d’une année sur l’autre.

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La hausse des ventes de maisons en rangée reflète une tendance qui se développe à Calgary depuis environ cinq ans, explique Tim Jones, courtier associé/propriétaire de Re/Max Complete Realty à Calgary.

De plus en plus, une maison en rangée « constitue un bon choix pour les premiers acheteurs, (les acheteurs) qui souhaitent réduire leur taille et également pour ceux qui tentent de réduire leurs coûts », explique Jones, soulignant que les maisons en rangée représentent 17 pour cent de toutes les reventes.

Il y a cinq ans, environ 60 pour cent de toutes les reventes concernaient des maisons unifamiliales. À l’époque, le prix de référence – celui d’une maison type – était d’environ 476 000 $. Aujourd’hui, environ 44 pour cent des reventes concernent des maisons unifamiliales, ajoute-t-il.

Les appartements ont également connu une résurgence en raison de leur prix abordable. Il y a cinq ans, le prix moyen était d’environ 285 000 dollars, alors qu’aujourd’hui, il est d’environ 337 000 dollars.

Jones note en outre que les maisons en rangée n’étaient que légèrement plus chères en 2019, avec un prix moyen de 300 000 $, alors qu’elles représentaient environ 12 % des ventes totales.

Les maisons jumelées – bien que moins coûteuses que les maisons unifamiliales – ne constituent généralement pas un deuxième choix pour les acheteurs en raison de leur offre inférieure à celle des autres segments et de leur prix plus élevé. À la mi-avril, par exemple, le prix moyen était de 614 000 $, en hausse de près de 17 pour cent sur un an, mais ne représentait que 8 pour cent de tout le stock de logements.

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Un facteur clé pour les maisons en rangée est la mise de fonds minimale inférieure en raison du prix inférieur, ce qui les rend plus accessibles pour les premiers acheteurs, dit Neustaedter, soulignant l’étude de Zoocasa montrant que la mise de fonds minimale (cinq pour cent) en février était d’environ 23 000 $.

En revanche, la mise de fonds pour une maison unifamiliale était de plus de 52 000 $, et d’environ 36 000 $ pour une unité jumelée.

Lorsque les taux d’intérêt diminuent, la demande de maisons en rangée et d’autres logements augmentera probablement rapidement à mesure que le pouvoir d’achat des acheteurs augmentera. Même si cela sera probablement de courte durée, car les prix augmenteront probablement également, note Neustaedter.

“Je m’attends à ce qu’il s’agisse d’une très petite fenêtre d’accessibilité accrue.”

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