L’Algérie a menacé de suspendre à nouveau ses exportations vers l’Espagne si elle permettait l’entrée de pays étrangers, comme le Maroc ou les Émirats arabes unis. la société Naturgy.
Selon Almassale pays africain est contre l’éventuelle entrée de la société émiratie’Taqa‘. Quelque chose qui pourrait signifier une rupture de ces exportations.
Le 23 avril, le gouvernement a approuvé l’autorisation de la signature d’un accord entre le Royaume d’Espagne et les Émirats arabes unis pour la promotion et la protection réciproque des investissements.
Cette autorisation intervient au moment où le groupe étatique émirati Taqa a confirmé étudier le lancement d’une Offre Publique d’Acquisition d’Actions (OPA) sur 100% de Naturgy dans le cadre du processus de réorganisation de son actionnariat, une annonce qui a été accueilli avec “prudence“par le gouvernement espagnol, car l’entreprise énergétique espagnole est une entreprise stratégique.
42% des importations
L’Algérie a consolidé son poids en tant que principal fournisseur de gaz naturel de l’Espagne en mars, couvrant 42% des importations totales du pays le mois dernier, devant la Russie (25,7%) et les Etats-Unis (18,2%).
Le pays africain réaffirme ainsi son rôle traditionnel de principal fournisseur de gaz de l’Espagne, qui n’a été évincé qu’en 2022 par les États-Unis.
Cette augmentation du gaz en provenance d’Algérie, qui domine ainsi les importations du pays pour le troisième mois consécutif, a été motivée par l’arrivée par gazoduc -interconnexion Medgaz à Almería-, qui sur l’année cumulée jusqu’en mars a augmenté de 15,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant 25,8 térawattheures (TWh).
Au cours de l’année cumulée, l’Algérie se renforce comme principal fournisseur, avec 33,1% du total, suivie par les États-Unis (24,5%) et la Russie, selon les données du bulletin statistique Enagás.
