John Dramani Mahama
Le porte-drapeau du National Democratic Congress (NDC), John Dramani Mahama, a répondu aux récentes remarques du président Nana Akufo-Addo, appelant les Ghanéens à ne pas voter pour lui, car cela tronquerait le flux et la progression naturelle du pays.
Selon le président, voter contre M. Mahama nuirait aux acquis réalisés au cours de son mandat, affirmant que l’ex-président ne ferait que renverser le pays.
Le président, qui a déclaré cela lors d’un mini-rassemblement à Doboro dans la région de l’Est, a apporté son soutien au Dr Mahamudu Bawumia comme étant l’homme idéal pour lui succéder.
« C’est notre année électorale et les inscriptions limitées ont commencé. Toute personne non inscrite et éligible doit aller s’inscrire. C’est parce que votre droit de vote est votre pouvoir.
« De plus, lorsque vient l’heure du vote, notre travail est simple. La personne que j’ai vaincue et mon travail depuis que j’ai pris la relève ne semblent pas lui plaire, je ne peux pas lui céder le pouvoir. “Il détruira tout ce que nous avons fait quand il viendra”, a-t-il déclaré.
«Je vous supplie de voter pour la personne avec qui je travaille depuis sept ans et demi. J’ai confiance en lui et je sais qu’il viendra poursuivre le travail que j’ai commencé en tant que Dr Mahamudu Bawumia », a-t-il souligné.
Réponse
Cependant, en réponse aux remarques du président Akufo-Addo sur les réseaux sociaux, M. Mahama est devenu furieux, laissant entendre de manière satirique que le président n’a aucun héritage légitime à sauvegarder autre que la corruption, la mauvaise gouvernance et l’arrogance.
M. Mahama a souligné les effets négatifs des politiques du président Akufo-Addo, affirmant que la pauvreté a augmenté parmi les Ghanéens sous l’administration actuelle.
« Bien sûr, je ne protégerai pas votre « héritage » de corruption, de mauvaise gouvernance, d’arrogance, d’ineptie, d’économie en faillite, d’augmentation du chômage et de pousser un plus grand nombre de nos citoyens dans la pauvreté », ai-je posté sur les réseaux sociaux.
Par Ernest Kofi Adu
