Ils gèleraient les tarifs de l’électricité et du gaz en juillet : un répit pour les ménages | Ecos365.com.ar

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Le gouvernement envisagerait de suspension des hausses des tarifs d’électricité et de gaz pour le mois de juillet. Cette mesure, si elle était mise en œuvre, serait significative dans le contexte économique actuel, puisqu’elle aurait objectif d’alléger le fardeau économique des ménages pendant l’hiver, alors que la consommation de ces services augmente considérablement. La décision s’alignerait sur les efforts visant à améliorer le pouvoir d’achat de la population, ce qui serait particulièrement pertinent dans une économie marquée par l’inflation et la volatilité du marché des changes.

Dans le détail, la mesure stipulerait que la consommation domestique en juillet ne connaîtrait pas d’augmentation de ses tarifs, même si, en fonction de la date de facturation, la plupart des utilisateurs verraient cet avantage reflété sur leurs factures d’août. Cette décision tenterait non seulement d’atténuer l’impact économique de l’augmentation de la consommation saisonnière, mais également chercherait à offrir un répit au milieu des ajustements tarifaires antérieurs.

Début juin, le gouvernement a modifié les limites maximales de consommation subventionnée et les primes sur les prix de gros de l’électricité et du gaz naturel pour les utilisateurs classés dans différents segments de revenus. Ces modifications feraient partie d’un processus de transition vers un régime de subventions plus ciblé.. L’objectif serait que les utilisateurs connaissent le coût réel du kW d’énergie électrique et du m3 de gaz naturel, et puissent identifier les aides de l’État en fonction de leur capacité contributive.

A titre d’exemple, avec une consommation moyenne de 250 kWh, les factures varieraient considérablement selon les différents segments de revenus :

  • Utilisateurs à revenus élevés (L1) : Ils verraient une augmentation de 23 %, passant de 24 710 $ à 30 355 $. Ce segment couvrirait environ 1,5 million de foyers.
  • Utilisateurs à faible revenu (L2) : Ce groupe, qui comprendrait 1,9 million d’utilisateurs, connaîtrait une augmentation de 99 %, avec des factures passant de 6 295 $ à 12 545 $.
  • Utilisateurs à revenus moyens (L3) : Avec une augmentation de 156%, les factures de ce segment passeraient de 6 585 $ à 16 850 $, couvrant 1 million de clients.

Il est important de noter que pour l’énergie électrique, les utilisateurs N1 n’auraient pas limites de consommationtandis que les utilisateurs N3 bénéficieraient d’un maximum de 250 kWh/mois (auparavant, c’était 400 kWh/mois) et les utilisateurs N2 bénéficieraient d’une subvention maximale de 350 kWh/mois.

En ce qui concerne la les tarifs du gaz, La consommation de juillet ne connaîtrait pas non plus d’augmentation. Cela signifierait que les utilisateurs paieraient le même prix qu’en juin, à condition que leur consommation reste la même. Il convient toutefois de rappeler qu’en juin, des hausses tarifaires ont été appliquées, comprises entre 9,2% pour le segment N1, 33% pour le N2 et 10% pour le N3.

Cette stratégie de gel temporaire des taux pourrait être une réponse directe à la il faut maintenir le pouvoir d’achat et éviter une nouvelle détérioration économique dans une période de forte demande énergétique. Dans le même temps, cela refléterait la complexité de la gestion des politiques tarifaires dans un contexte d’inflation persistante et de multiples pressions économiques.

D’un autre côté, le un écart de change proche de 50% resterait un facteur de risque important pour l’économie argentine. La hausse du dollar bleu générerait de l’incertitude et exercerait encore plus de pression sur les prix intérieurs, exacerbant ainsi l’inflation. Ce scénario imposerait des défis supplémentaires tant pour les politiques économiques du gouvernement que pour les finances personnelles des citoyens.

La question de prime Le mois de juin deviendrait également un sujet d’intérêt. Le versement de la demi-prime représenterait un revenu supplémentaire pour les travailleurs, mais cela impliquerait aussi une dépense considérable pour les entreprises. Dans ce contexte, le maintien de taux stables pourrait constituer un petit soulagement pour les ménages et les PME qui seraient confrontés à la nécessité d’équilibrer leurs comptes dans un environnement économique difficile.

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