Polémique judiciaire sur la paternité de « Boléro », l’une des pièces de musique classique les plus connues au monde

Polémique judiciaire sur la paternité de « Boléro », l’une des pièces de musique classique les plus connues au monde
Polémique judiciaire sur la paternité de « Boléro », l’une des pièces de musique classique les plus connues au monde
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Polémique judiciaire sur la paternité de « Bolero », l’un des morceaux de musique classique les plus connus au monde (Photo : Evening Standard/Getty Images)

Un tribunal français se prononcera aujourd’hui sur la question de savoir si Bolérol’une des pièces de musique classique les plus connues au monde, a été écrite exclusivement par Maurice Ravelune décision avec de grandes implications financières.

Ravel s’est produit pour la première fois Boléro à l’Opéra de Paris en 1928 et fait immédiatement sensation. Il est décédé 10 ans plus tard et ses héritiers ont gagné des millions de dollars jusqu’à ce que le droit d’auteur expire en 2016 et tombe dans le domaine public.

En France, le droit d’auteur dure 70 ans après la mort d’un compositeur, même si quelques années supplémentaires ont été ajoutées pour compenser les pertes subies lors de la Seconde Guerre mondiale.

Alexandre Benois en 1914 (Image : Wikipédia)

Cependant, les héritiers de Alexandre Benoisun célèbre scénographe qui a travaillé sur la représentation originale de Bolérodisent-ils, il aurait dû être crédité dès le début comme co-auteur et exigent une part des bénéfices.

Et puisque Benois est mort en 1960, cela mettrait Boléro à nouveau sous droit d’auteur jusqu’en 2039. “La musique du Boléro a été créée spécialement pour le ballet” et ne doit pas être considérée comme une pièce de musique orchestrale à part entière, a déclaré un avocat de la succession de Benois devant un tribunal français en février.

La succession de Ravel soutient l’affirmation selon laquelle il s’agissait d’un « travail de collaboration » avec le designer russe, notamment parce qu’ils recommenceraient à percevoir des redevances.

Maurice Ravel jouant du piano avec le compositeur George Gershwin (Photo : Topical Press Agency/Getty Images)

Les plaignants citent plusieurs documents qui nomment Benois comme co-auteur de la musique. De l’autre, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique de France (Sacem), affirme que cette affirmation repose sur une « fiction historique ».

La Sacem pointe du doigt une déclaration officielle signée par Ravel en 1929 qui l’identifie comme l’unique auteur. Après avoir entendu les deux parties, le tribunal rendra sa décision aujourd’hui.

Selon l’avocat de la Sacem, ces droits généraient « des millions et des millions d’euros » par an, même si ce montant était tombé à une moyenne de 135 507 euros par an entre 2011 et 2016.

Source : AFP

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