Critique de ‘Kinds of Kindness’, le retour de Yorgos Lanthimos dans les bras de la folie

Critique de ‘Kinds of Kindness’, le retour de Yorgos Lanthimos dans les bras de la folie
Critique de ‘Kinds of Kindness’, le retour de Yorgos Lanthimos dans les bras de la folie
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Il y a quelques mois, en regardant les films nominés aux Oscars, un collègue scénariste nous disait que « Pauvres créatures » avait semblé difficile à digérer. “Un film inconfortable à regarder». Seul à la maison! Celle-la Version Frankenstein C’était l’un des films les plus accessibles et les plus conventionnels de la filmographie de Yorgos Lanthimos. C’était le réalisateur grec habillé en le costume qui lui permet d’entrer à Hollywood. Sous ces couches (qui lui vont aussi très bien, il faut le dire) se cache Mr. Hyde, l’autre côté de un cinéaste sans scrupules ni avec le spectateur ni avec le récit classique. Pour tous ces gens qui l’ont connu avec ‘Pauvres Créatures’ ou ‘Le Favoris’ et qui veulent voir son côté obscur et découvre quelque chose de vraiment inconfortable à regarder, nous ne pouvons nous empêcher de recommander « Kinds of Kindness », son nouveau et travail dérangeant.

Dr Jekyll et M. Hyde

Savoir que « Pauvres créatures » et « Kinds of Kindness » ont été tournés pratiquement en même temps peut vous aider à comprendre le yin et le yang qui vivent dans l’âme du réalisateur. Les deux films ont le même casting, mais changer Mark Ruffalo pour un Jesse Plemons que l’on célèbre commence à être à la mode. Les autres répètent. Emma Stone, Willem Dafoe et Margaret Qualley encore ancré dans le rôle secondaire. Mais si les visages se ressemblent, les histoires et le ton n’ont rien à voir les uns avec les autres. Dans le précédent, la chose la plus controversée que nous pouvions voir étaient d’abondantes scènes de sexe, mais dans celui-ci nous trouverons, en plus d’une autre dose, des viols, des mutilations, des violences contre les animaux, du cannibalisme et même des suicides et un enfant impliqué.

Malgré tout cela et même au risque d’être qualifié de fou et sadomasochiste, nous devons avouer que « Kinds of Kindness » nous a volé plus d’un sourire. C’est comme si Lanthimos avait tourné un film selon les standards hollywoodiens (“Poor Creatures”) et un autre dans lequel il l’avait poussé jusqu’au bout, sans limites, toutes les blagues et bêtises ressorti de quelques bières avec ses amis. Il y a des moments pas si inspirés qui manquent que quelqu’un lui aurait arrêté les piedsmais d’une manière générale, il respire le style et possède un monde intérieur si authentique qu’il captive.

Trois histoires pour faire des cauchemars

Le film divise son 2 heures et 44 minutes de séquences en trois histoires, chacune plus surréaliste. Le premier nous présente un homme (Jesse Plemons) qui le laisse entre les mains de son patron (Willem Dafoe) toutes les décisions de ta vie. Ce qu’il mange, quand il baise, comment il s’habille et se comporte et même s’il peut ou non avoir des enfants avec sa femme. Tout pour se voir entouré de luxe et bien placé. L’histoire de Lanthimos raconte ce qui se passe lorsqu’il refuse finalement de suivre un ordre et ouvre un melon, ce qui revient également dans les deux autres histoires : soumission et relations de pouvoir.

La deuxième histoire concerne un homme (encore une fois un superbe Jesse Plemons) dont la femme (Emma Stone) a disparu. quand enfin Ils la retrouvent sur une île déserte plusieurs semaines plus tard et rentre chez lui, le mari va commencer à soupçonner que la personne qui est revenue n’est pas vraiment sa femme, mais un être ayant la même forme que lui. Pourquoi ne te souviens-tu pas de ta chanson préférée ? Comment se fait-il qu’il fume et mange du chocolat s’il n’a jamais aimé les deux ? Dans sa chute vers la folie, il exigera alors quelques tests d’amour insensés basés sur dans les pulsions les plus primitives de l’être humain. Et elle, qui vient de survivre à ses instincts fondamentaux, ne tardera pas à se rendre.

Le dernier, et le plus fou si possible, suit deux membres cultes (Emma Stone et, surprise, Jesse Plemons) qui recherchent une personne capable de ressusciter les morts. Ils sont convaincus qu’il existe quelqu’un avec ce don et ils ont même une description de toutes les exigences auxquelles doit répondre l’élu. Contient visites à la morgue, des tests fous et des moments aussi extravagants qu’amusants. Quand tous deux semblent avoir trouvé celui-là, leur passé ils gêneront et ils feront n’importe quoi pour ne pas finir expulsé de leur nouvelle famille. Quand nous disons n’importe quoi, c’est n’importe quoi.

Jesse Plemons déchaîné

Bien qu’Emma Stone soit toujours à la hauteur et que Willem Dafoe soit particulièrement bon, Jesse Plemons pourrait être à la hauteur ici l’un des meilleurs emplois de sa carrière. Trois personnages différents et complexes qu’il brode et avec lesquels il s’abandonne totalement à la folie de son réalisateur. un grec doué qui est capable de passer du drame à la comédie d’un seul geste de ses marionnettes.

Mentionnons également spécialement certains monologues MERVEILLEUX à la fin de chaque histoire dans laquelle les plus grands moments du film se déchaînent sur nous avec une musique mélodramatique en fond sonore. Est accompli donner corps à la banalité et tous ces moments soi-disant transcendantaux de tant de films et de séries sont parodiés. En fait, Margaret Qualley joue dans l’un d’entre eux et elle vient précisément d’une série qui, aussi bonne soit-elle, se termine par une autre, « The Leftovers ». Très belle ironie. Cela nous donne la vie.

Évaluation finale

« Types de gentillesse » nous ramène aux Lanthimos les plus badass et déchaînés, celui qu’on croyait perdu derrière les flashs et les tapis hollywoodiens. Le réalisateur grec nous présente ici trois histoires les plus surréalistes sur les relations de pouvoir. Trois histoires pleines de scènes sans tabous et aussi amusantes qu’inconfortables à regarder. Il est impossible que le film laisse indifférent, tout comme il est impossible de ne pas applaudir le des performances extraordinaires D’un autre côté, il y a aussi un casting formidable. Parfois c’est long et dans de nombreuses scènes il manque que quelqu’un ait interrogé le cinéaste, mais c’est un tribut que l’on paie volontiers en échange de certaines des éclats de style, d’originalité et de génie vif.

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