Des villes du monde qui coulent

Des villes du monde qui coulent
Des villes du monde qui coulent
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Une étude récente publiée dans la revue Science a révélé que presque La moitié des villes chinoises s’enfoncent d’environ trois millimètres chaque année. Un phénomène qui serait alimenté par les activités humaines exercées dans la zone.

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Pour mener l’enquête, l’équipe a analysé des images satellite pour déterminer l’ampleur de l’affaissement des terres dans 82 villes chinoises. Les résultats ont montré qu’environ 40 % des terres souffrent d’effondrements modérés à graves, ce qui augmente le risque d’inondation pour un grand nombre d’habitants.

Cette situation semble être associée à plusieurs facteurs, dont le prélèvement d’eau et le poids des bâtiments. En fait, les experts estiment que Shanghai, à elle seule, a coulé plus de trois mètres au cours du siècle dernier.


Chine

EFE

En ce qui concerne l’avenir, le rapport estime que d’ici 2120, entre 22 et 26 % des terres côtières de la Chine auront une altitude relative inférieure au niveau de la mer et Ils abriteront entre 9 et 11 % de la population côtière. Ceci est une réponse à l’effet combiné du naufrage des villes et de l’élévation du niveau de la mer.

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Ce phénomène n’est pas réservé uniquement à la Chine puisque d’autres pays sont confrontés à un problème similaire dans leurs grandes villes. C’est le cas des États-Unis et de la « Big Apple ».

Les chercheurs ont montré que New York perdait chaque année entre 0,010 et 0,020 centimètres vers la mer. Si l’on ajoute à cela la montée du niveau de la mer et l’intensification des tempêtes, les risques d’inondations à long terme deviennent plus présents.


New York

iStock

Une situation similaire est celle que traverse Jakarta (Indonésie). Dans ce cas, à la suite du naufrage, la croissance annuelle moyenne de l’eau est proche de 25 centimètres. En fait, les inondations dans cette zone sont devenues si fréquentes que les entités gouvernementales ont même envisagé la possibilité de déménager.

Mexico (Mexique) n’est pas loin derrière. Les effets de l’extraction des eaux souterraines dans certaines zones de la capitale ont entraîné jusqu’à 35 centimètres d’affaissement enregistrés chaque année. De plus, un autre facteur qui est intervenu dans cette situation est sa situation géographique.

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MALLETTE

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