António Guterres a salué la résolution pacifique des événements de mercredi, lorsque le général Juan José Zúñiga, chef de l’armée, accompagné d’un groupe de soldats, a tenté de prendre le contrôle du pays par la force.
Le président bolivien Luis Arce a affronté Zúñiga, lui a ordonné de démobiliser les rebelles et, peu de temps après, il a installé d’autres commandants militaires dans la Casa Grande del Pueblo, au milieu des cris de centaines de personnes rassemblées pour le soutenir au siège du gouvernement.
Comme commandant général de l’armée, il nomme le général de division José Wilson, qui, lors de sa première intervention publique, ordonne le retour de tous les soldats à la caserne.
Zúñiga a été arrêté et le bureau du procureur général a ordonné l’ouverture d’une action en justice pour ouvrir une enquête pénale contre le général.
Peu après ces actions, le chef de l’ONU a appelé tous les acteurs, notamment les forces armées, à protéger l’ordre constitutionnel et également à préserver un climat de paix.
Pour sa part, le Bureau des Nations Unies en Bolivie a exhorté la population à agir avec responsabilité, retenue et adhésion aux valeurs démocratiques durement construites et défendues au fil des années.
La représentation a insisté sur la nécessité de préserver un climat de paix et la garantie des droits de l’homme, rappelant l’importance de résoudre les différends à travers des mécanismes institutionnels et démocratiques établis.
« La démocratie se renforce grâce à la participation et au respect des règles qui régissent la coexistence pacifique. « Il est temps que tous les acteurs évitent les discours et les actions qui pourraient exacerber les tensions », a-t-il déclaré dans un communiqué.
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