un trésor généalogique de noms de famille hispaniques, avez-vous déjà retrouvé le vôtre ?

un trésor généalogique de noms de famille hispaniques, avez-vous déjà retrouvé le vôtre ?
un trésor généalogique de noms de famille hispaniques, avez-vous déjà retrouvé le vôtre ?
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07h51

À la Real Maestranza de Caballería, dans la ville espagnole de Ronda, se trouve un trésor de généalogie mondiale qui permet à chacun de garder une trace de son nom de famille hispanique.

Le matériel collecté au fil des décennies fait de cette institution privée, dont les origines remontent au XVIe siècle, «l’une des archives de référence sur les noms de famille les plus importantes du monde hispano-américain“, raconte à l’AFP son directeur, Ignacio Herrera.

Outre ses fonds propres, la Maestranza de Ronda a acquis une trentaine d’archives privées qui comprennent des documents allant de 1340, le plus ancien, au XXe siècle, sur « la noblesse, la généalogie et l’héraldique (étude des armoiries), ce que nous nous y consacrer », déclare Francisco Rosales, responsable des archives.

Une mine d’informations très demandées par les chercheurs en généalogie mais aussi par le grand public, qui recherche tout depuis la certification des héritages jusqu’à la simple connaissance de ses racines, des demandes qui viennent souvent d’Amérique latine, où « il y a un boom » d’intérêt pour les origines des noms de familledit Rosales.

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En raison de l’émigration vers le « monde hispano-américain », si l’on remonte « de deux ou trois générations en arrière, on est déjà d’un autre côté », ce qui explique le « très grand intérêt » des Latino-Américains pour les archives espagnoles, explique le député. de l’Académie Royale d’Histoire et expert en généalogie, Jaime de Salazar y Acha.

C’est « la curiosité de quelqu’un qui veut savoir que si son grand-père n’était pas de Buenos Aires, d’où venait-il (…) De quel bateau (est-il descendu) et d’où vient ce bateau ? Tout cela ouvre un monde de curiosité, d’attentes, ce qui rend l’étude de la généalogie très attractive », explique le spécialiste.

« Nos archives nous aident beaucoup dans cette recherche. Cela ne résoudra pas le problème à 100 %, mais cela vous aidera.et en ce sens nous sommes l’un des plus importants » du monde hispanique, souligne Herrera.

Une base de données manuelle

Le joyau de Ronda sont les archives de Rújula, qui appartenaient à la famille portant ce nom qui, depuis la fin du XVIIIe siècle, sous le règne de Carlos III, jusqu’à la fin du XXe siècle, a documenté les lignées pour préparer les titres de noblesse. , certificats de noblesse, blasons…

Les grands volumes des Rújula, famille des rois d’armes, comme étaient appelés ces notaires de la noblesse, remplissent plusieurs étagères de la bibliothèque de la Maestranza, une grande salle aux murs remplis d’étagères de livres et de documents et ornée de portraits de rois espagnols. personnes.

Là, dans des conditions d’éclairage et de température optimales pour préserver les précieux documents, Rosales tourne les pages des volumes pour montrer leur contenu : entrées manuscrites, arbres généalogiques et copies de documents officiels certifiant les lignées.

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Lo más destacado del Rújula es que tiene su propio sistema de catalogación, unos enormes ficheros con unas 800.000 entradas con apellidos, que indica dónde puede encontrarse información sobre ellos, ya sea en los tomos del archivo familiar o incluso en otros archivos públicos o privados de Espagne.

Une véritable « base de données, mais du XIXe siècle, réalisée à la main », dit Rosales à propos de ce fichier qui facilite grandement la recherche de l’histoire d’un patronyme.

confrérie des chevaliers

L’amour pour la généalogie et l’héraldique vient à la Royal Maestranza de Caballería de sa propre histoire.

Cela commence en 1573, lorsque se forme une confrérie de chevaliers qui répond à l’appel du roi Philippe II pour que la noblesse collabore à la défense du territoire, en l’occurrence de la côte andalouse.

À Ronda, ville stratégique qui couronne une gorge spectaculaire de plus de 100 mètres de profondeur, la société s’est consacrée à l’entraînement équestre, indispensable à l’exercice militaire.

Et pour faire partie du groupe restreint, il fallait faire preuve de noblesse ou de noblesse, la généalogie prenait donc une grande importance.

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Une histoire palpable dans la Maestranza, qui possède encore un manège, des arènes de la fin du XVIIIe siècle, les premières construites de manière permanente en Espagne, et des archives dédiées à des sujets liés à l’institution.

“Nous sommes un centre vivant, complètement vivant, tant dans les archives que dans la bibliothèque, nous continuons à chercher des répertoires de ce type que nous pouvons apporter ici à notre centre”, explique Juan Moreno, bibliothécaire de la Maestranza.

En plus d’avoir plus de 60% de son dossier numérisépour « le mettre au service de la recherche », selon les mots de Rosales, l’institution travaille actuellement sur un produit généalogique doté d’intelligence artificielle pour faciliter la tâche de ceux qui souhaitent rechercher leurs origines.

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