Les élections présidentielles anticipées ont commencé en Iran : il y a trois candidats, mais sans favori clair

Les élections présidentielles anticipées ont commencé en Iran : il y a trois candidats, mais sans favori clair
Les élections présidentielles anticipées ont commencé en Iran : il y a trois candidats, mais sans favori clair
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Deux femmes votent aux élections en Iran (Yasser AL ZAYYAT / AFP)

Le élections présidentielles anticipées Ils ont commencé ce vendredi à L’Iran sans favori clair et entre indifférence citoyenne due à la mauvaise situation économique et désenchantement à l’égard de la République islamique.

Quelques 58 000 bureaux de vote Ils ont ouvert leurs portes à 08h00 heure locale (4h30 GMT) et devraient fermer à 18h00 (14h30 GMT) dans tout le pays, où Plus de 61 millions de personnes sont appelées aux urnesa rapporté l’agence Fars.

Vote du guide suprême Ali Khamenei (ATTA KENARE/AFP)

Sans favori clair, les Iraniens choisiront entre le conservateur pragmatique Mohamad Baqer Qalibafl’ultraconservateur Saeed Jalili et le réformiste Massoud Pezeshkian succéder au président Ebrahim Raïssidécédé dans un accident en mai.

Le président iranien a le pouvoir de décision sur les questions nationales et, dans une moindre mesure, sur la politique étrangère et de sécurité de l’Iran, où le guide suprême, Ali Khameneiagit en tant que chef d’État doté de vastes pouvoirs.

Les données des sondages locaux suggèrent un possible second tour dans une semaine (Yasser AL ZAYYAT/AFP)

Les données d’une enquête locale indiquent un possible second tour dans une semaine puisqu’il semble qu’aucun candidat n’obtienne 50% des voix.

Comme le veut la tradition, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a voté tôt le matin devant les caméras de télévision et a de nouveau appelé à participer aux élections.

Lignes de vote à Téhéran (EFE/EPA/STRINGER)

Un des bureaux de vote en Iran (Yasser AL ZAYYAT/AFP)

Il est important d’avoir une forte participation et que les gens votent.. C’est une nécessité pour la République islamique », a déclaré la plus haute autorité religieuse et politique du pays, dans un appel répété ces derniers jours.

Mais parmi les électeurs, le scepticisme et l’apathie règnent au milieu d’une économie plombée par 40 % d’inflation, un rial dévalué et 20 % de chômage des jeunes.

Les femmes prêtes à voter (RAHEB HOMAVANDI / AFP)

Une femme vote dans une urne à Téhéran (EFE/EPA/STRINGER)

Une femme montre qu’elle a déjà voté (LOUAI BESHARA/AFP)

À cela s’ajoute le désenchantement de nombreux Iraniens, notamment des jeunes, à l’égard de la République islamique en raison du manque de libertés sociales, notamment voile islamiqueun sujet brûlant depuis la mort de Mahsa Amini en 2022 après avoir été arrêtée pour ne pas porter correctement le voile islamique, ce qui a suscité de vives protestations contre les autorités.

Cette apathie des 61 millions d’électeurs inquiète la République islamique, qui accorde une grande importance à la participation aux élections comme signe de sa légitimité et de son soutien populaire.

Il n’y a pas de favori clair pour ces élections (LOUAI BESHARA/AFP)

Une femme vote aux élections en Iran (ATTA KENARE/AFP)

Les élections législatives de mars ont connu le taux de participation le plus faible depuis les 45 ans de la République islamique lorsque seulement 41 % des électeurs se sont rendus aux urnes, alors que lors des élections présidentielles de 2021, 48 % ont voté.

Ainsi, Khamenei a appelé les Iraniens à voter aux élections pour « vaincre l’ennemi » et élire un président qui croit aux principes de la Révolution islamique de 1979.

(Avec informations de l’EFE)

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