Ils adhèrent à l’UNT, mais l’UTN aura de l’activité.
La grève de 48 heures annoncée aujourd’hui et demain dans toutes les universités publiques du pays aura un impact modéré sur notre province. Alors que les syndicats qui regroupent enseignants et non-enseignants de l’Université nationale de Tucumán (UNT) respecteront la mesure, la Fédération des associations syndicales d’enseignants de l’Université nationale technologique (Fagdut) a appelé à des mesures alternatives à la grève, et a suggéré que les travailleurs de chaque Faculté Régionale de l’UTN tiennent des assemblées sur leurs lieux de travail. Cette position, selon des sources syndicales, est due au fait que ces deux jours auront lieu les élections pour le renouvellement du Conseil supérieur de cette maison d’enseignement supérieur.
L’accord entre les recteurs et le Gouvernement n’a pas stoppé la grève dans les universités
La mesure de force a été appelée par le Front syndical des universités nationales, un espace composé de Conadu, Conadu Historica, la Fédération des professeurs d’université, le Syndicat des enseignants argentins, la Centrale des travailleurs de l’éducation de la République argentine (Ctera), la Fédération Argentine des Travailleurs des Universités Nationales (Fatun) et Fagdut.
L’Association des Enseignants et Chercheurs de l’UNT (Adiunt) maintiendra la grève sans se rendre sur les lieux de travail et la transformera en mesure de force active. À 9h30, ils organiseront une manifestation au siège du Conseil des écoles expérimentales (La Madrid 887) ; et encore une heure ils feront des cours publics et cuisineront du maté à la porte du Rectorat (Ayacucho 491). « Nous nous sommes mobilisés pour réclamer une augmentation des salaires et une augmentation du budget de l’éducation », indique le communiqué du syndicat.
Augmentation convenue
Il y a un peu plus d’une semaine, le Conseil national interuniversitaire a convenu avec le gouvernement d’une augmentation de 270% des dépenses de fonctionnement des universités publiques du pays. Cependant, les syndicats n’ont accepté aucune augmentation de salaire.
