La JEP convoque les anciens gouverneurs de Nariño pour qu’ils témoignent pour fumigation de cultures illicites

La JEP convoque les anciens gouverneurs de Nariño pour qu’ils témoignent pour fumigation de cultures illicites
La JEP convoque les anciens gouverneurs de Nariño pour qu’ils témoignent pour fumigation de cultures illicites
-

La Juridiction Spéciale pour la Paix (JEP)
a convoqué quatre anciens gouverneurs de Nariño pour témoigner sur l’exécution et les répercussions de l’éradication forcée des cultures illicites par fumigation aérienne au glyphosate dans trois municipalités. Comme l’a rapporté le tribunal supérieur ce jeudi, les audiences, prévues du 17 au 25 juin, comprendront la participation de Parmenio Cuéllar (2001-2003), Eduardo Zúñiga (2004-2007), Antonio Navarro Wolff (2008-2011) et Raúl Delgado (2012-2015).

Cet appel est encadré dans le cas 02, qui enquête sur les crimes présumés commis par la guérilla démobilisée des FARCainsi que par des membres ou anciens membres de la force publique, des agents de l’État n’appartenant pas à la force publique et des tiers civils à Tumaco, Ricaurte et Barbacoas, entre 1990 et 2016.

La Chambre de reconnaissance de la vérité du JEP a identifié dans son enquête « plus de 400 actes graves et représentatifs prétendument perpétrés par des agents de l’État, y compris des membres de la Force publique, dont 98 survenus lors de la mise en œuvre de la stratégie d’éradication forcée des cultures à usage illicite, par fumigation aérienne au glyphosate”, explique la JEP dans un communiqué.

Les rapports présentés par les victimes, les organisations indigènes, afro-colombiennes, paysannes et de défense des droits de l’homme affirment que ces actes ont causén « préjudices graves, différenciés et disproportionnés » causés à la population civile, ses propriétés, le territoire et l’environnement.

Dans le détail, ils mentionnent «dommages directs à la santé des personnes et impacts environnementaux graves, je“y compris la destruction des cultures de subsistance, des plantes médicinales et la pollution des rivières et des ruisseaux.”

Par ailleurs, avantLa JEP témoigne sur les déplacements forcés et la dégradation des conditions de vie des communautés, ce qui a exacerbé leur vulnérabilité et leurs conflits sociaux.

La JEP a initié le dossier 02 le 10 juillet 2018, donner la priorité à la grave situation de violations des droits de l’homme et d’infractions graves au droit international humanitaire qui touchent principalement les peuples autochtones, les communautés d’ascendance africaine, les paysans, les femmes et les personnes LGBTI à Tumaco, Ricaurte et Barbacoas.

-

PREV “AVIS” – avis du conservateur urbain no. 1 – arche de tounja
NEXT La Personería de Cali accompagne les proches du soldat de Cali qui est au pouvoir de Ruisa