Les évêques de Nariño demandent des politiques claires et réelles pour transformer les économies illégales

Les évêques de Nariño demandent des politiques claires et réelles pour transformer les économies illégales
Les évêques de Nariño demandent des politiques claires et réelles pour transformer les économies illégales
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Les évêques des diocèses d’Ipiales, Tumaco et Pasto ont appelé le gouvernement du Président Gustavo Petro pour définir une politique publique de protection économique et sociale pour les producteurs de feuilles de coca, cela est dû à l’augmentation des cultures illicites et à l’échec des programmes visant à remplacer les économies illégales dans le sud-ouest du pays depuis des décennies.

Les déclarations des prélats de l’Église catholique ont été faites dans le cadre du troisième forum “Cultures à usage illicite et économies illégales – Réalités et propositions des territoires”qui a eu lieu à Pasto.

Ils se disent prêts à accompagner le gouvernement national dans la recherche d’alternatives efficaces qui permettent aux milliers d’agriculteurs, obligés par les circonstances de cultiver la feuille de coca, de changer d’activité.

Mgr Juan Carlos Cárdenas Toro, évêque de Pasto, a déclaré que « l’Église est historiquement présente dans les territoires et assure que le travail pastoral doit être renforcé, marcher davantage avec les gens, qu’il y a plus d’empathie et d’être avec les gens. Nous devons y lire un appel de la communauté à surmonter les barrières sociales, y compris les barrières de sécurité, pour leur faire sentir que nous ne sommes pas indifférents à leurs luttes et à leurs sentiments.

De son côté, Mgr Saúl Grisales, évêque d’Ipiales, a assuré que le dicton de la communauté est que “c’est le problème de la côte, c’est le problème de la sierra”.

Ce n’est pas un problème de ministère; Nous sommes tous des citoyens devant faire face à une situation. Donc, dans les rues de Pasto, cela n’arrive pas, mais dans les rues de Pasto la violence qui en découle est consommée ou nous vivons des situations de perte et de profonds dommages pour nos nouvelles générations.

« C’est donc un problème de société sur lequel il faut donc réfléchir, et c’est ce que nous avons essayé de faire avec certains experts. Nous avons travaillé, qui ont voulu nous apporter leurs réflexions, comme l’a fait le gouverneur, pour essayer de garantir que nous comprenions tous d’abord la complexité de ce problème de trafic de drogue », a déclaré Mgr Grisales.

“Notre mission est d’accompagner nos communautés dans leur combat pour une vie digne. Nous devons travailler ensemble, dans tous les domaines, pour éradiquer les causes qui poussent nos frères recourir à des économies illégales ».

Mgr Orlando Olave, évêque du diocèse de Tumaco, est allé plus loin et a assuré que le les programmes proposés par le gouvernement national doivent vraiment aller au fond des problèmes et empêcher les cultures de continuer à augmenter dans cette région du Pacifique de Nariño.

Olave a exprimé son inquiétude car des dizaines de familles abandonnent leurs parcelles en raison de la situation économique qui a poussé leurs familles à l’extrême dans les municipalités des contreforts côtiers et du Pacifique.

Le représentant de l’Église catholique de Tumaco a demandé au gouvernement de rechercher des solutions qui puissent transformer les économies illégales avec des réponses positives et a déclaré qu’on ne peut nier que pendant des années les communautés ont survécu grâce aux cultures, mais cela ne signifie pas que quelque chose qui cause autant de dommages à la société puisse être justifié.

Enfin, les prélats ont demandé au gouvernement de « jeter son dévolu sur la région du sud-ouest afin que, avec le soutien institutionnel, les agriculteurs puissent surmonter la marginalisation et l’abandon historiques auxquels ils sont soumis depuis des décennies ».

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