Catambuco – Diario del Sur

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Intégrer notre économie par voie terrestre au sud de l’Amérique latine et la relier à l’intérieur du pays est un rêve que nous, habitants de Nariño, nourrissons depuis la création de notre département.

Intégrer notre économie par voie terrestre au sud de l’Amérique latine et la relier à l’intérieur du pays est un rêve que nous, habitants de Nariño, nourrissons depuis la création de notre département.

Nous avons fait des progrès dans cet objectif, mais il manque encore quatre sections qui limitent considérablement cet objectif. Au sud, il s’agit de l’achèvement de : La route à quatre voies de San Juan – Ipiales et la seconde de Catambuco à Pasto. Au nord avec la route à quatre voies Popayán-Pasto et à l’est avec la variante San Francisco – Mocoa.

Il y a quelques jours, nous tenions pour acquis que, même si des accords étaient conclus avec les autorités locales d’Ipiales et les communautés indigènes installées à San Juan, on avancerait sans délai dans la construction des 5,2 kilomètres nécessaires de Pasto à Catambuco.

Malheureusement, selon le communiqué rendu public par le ministère des Transports le 7 de ce mois, sur les près de 300 milliards de dollars que nécessiteront ces travaux, il y a à peine 129 milliards de dollars, une somme insuffisante pour financer ce tronçon. C’est pourquoi le ministère invite le gouvernement de Nariño et les autorités locales à évaluer la possibilité de cofinancer les travaux avec des ressources régionales et locales ou, à travers la mise en œuvre d’un autre péage et l’application du mécanisme d’évaluation.

Ces propositions, à notre avis, ne sont pas viables. La situation économique que connaît Nariño, frappée chaque semaine par le blocage de la route au nord par les habitants de Cauca, s’ajoute à la perte du bord de la route qui relie San Francisco à Mocoa, ainsi qu’à l’effondrement de l’économie régionale dû à L’effondrement du commerce de la coca et l’insécurité que nous vivons rendent Nariño radicalement opposé à ce type de propositions.

Le gouvernement national a l’obligation de mettre les bouchées doubles et de se conformer à Nariño. Rappelons que 82 % des habitants de Nariño ont voté pour le changement. Et le changement doit se refléter dans la réalisation de ces travaux fondamentaux pour notre développement. Fini les péages et les couvertures à valeur ajoutée. Courriel : [email protected].

#Colombia

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