L’Université d’Antioquia annonce des mesures pour remédier à sa situation financière

L’Université d’Antioquia annonce des mesures pour remédier à sa situation financière
L’Université d’Antioquia annonce des mesures pour remédier à sa situation financière
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Photo : Direction des communications de l’UdeA / Fernando López.

Au cours des dernières semaines, la situation financière de l’Université d’Antioquia (UdeA) a suscité des inquiétudes, notamment en raison des retards de paiement signalés par certains enseignants fin mai et début juin.

Le Conseil universitaire supérieur (CSU) de cette institution s’est réuni en deux sessions, le 28 mai et le 6 juin, pour proposer des actions visant à améliorer la situation financière de l’université. « Le Conseil Supérieur de l’Université analyse et alerte, en permanence et depuis un certain temps, sur le manque structurel de financement que présente l’Université d’Antioquia. Cette situation a récemment pris une plus grande visibilité lorsque le paiement de la masse salariale pour la période 9 de l’année en cours s’est effectué de manière échelonnée, en fonction du flux des ressources disponibles”, a expliqué le Conseil dans un communiqué.

Selon la CSU, cela constitue un nouveau signal pour prêter attention aux finances de l’institution. Pour l’institution, ce point a été atteint à la suite d’un problème structurel lié à la loi 30 de 1992, dans laquelle il était établi que l’indice des prix à la consommation serait le critère d’augmentation annuelle des ressources des universités, ce qui, sans toutefois, ils ont augmenté en nombre d’étudiants et en infrastructures à un rythme beaucoup plus rapide que celui proposé dans cette loi.

« Ceci, malgré les efforts et les stratégies de valorisation de ses propres ressources que l’Université a gérés au cours de toutes ces années, a généré un écart historique entre ce que l’Université reçoit et ce dont elle a besoin pour mener à bien sa mission sur tous ses campus. Malgré cela, l’institution a encore le temps de promouvoir des changements structurels et de mettre en œuvre des actions qui lui permettent de retrouver sa santé financière”, affirment-ils dans le communiqué, où ils soulignent trois types d’actions qui seront menées par l’université pour tenter d’améliorer ses finances.

Premièrement, la CSU a déclaré que « la gestion des ressources doit être intensifiée avec les entités gouvernementales nationales et municipales, afin d’augmenter les contributions nécessaires au fonctionnement de l’institution ». À cela s’ajoute l’impact que l’université espère avoir dans la construction de politiques publiques qui affectent le financement des universités publiques.

Ils ont également invité l’ensemble de la communauté universitaire à prendre des mesures pour « rationaliser » les dépenses au sein de l’établissement, comme le paiement des heures d’enseignement, les postes alloués aux frais de déplacement et les titres de transport.

« Prendre soin et assumer comme jamais auparavant le sentiment d’appartenance que nous procure ce foyer de chacun est aussi l’invitation que, en tant qu’entreprise, nous devons offrir à la communauté universitaire. Aujourd’hui, les actions d’intervention dans les dépenses au sein de l’institution ajoutent une contribution importante en termes d’efficacité dans la structure administrative et de réduction des coûts opérationnels », a ajouté le groupe universitaire.

Enfin, il a appelé les différents sièges de l’Université à formuler des projets pour le Plan d’action institutionnel 2024-2027 afin de se concentrer sur « des besoins et des actions réalistes » qui tiennent compte de la situation financière actuelle de l’institution.

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