La Ministre de la Femme s’est entretenue avec les dirigeants indigènes d’Amazonas

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La Ministre de la Femme s’est entretenue avec les dirigeants indigènes d’Amazonas
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Les dirigeants indigènes sont arrivés à Lima pour demander de l’aide suite aux cas d’abus sexuels sur des enfants signalés à Condorcanqui

La Ministre des Femmes et des Populations vulnérables, Teresa Hernández, a tenu une réunion avec Dirigeants Awajuny compris l’apu Romer Orrego et le président de l’organisation régionale des peuples autochtones, Raquel Caïcat. Ces dirigeants se sont rendus à Lima pour demander de l’aide contre le cas de violences sexuelles qui ont été signalés dans la province de Condorcanquidans la région amazonienne, depuis plus de dix ans.

Les dirigeants ont demandé d’établir une collaboration coordonnée entre les Ministère de la Femme et des Populations Vulnérables (MIMP) et les communautés autochtones, dans le but d’appliquer des sanctions efficaces contre toute forme de violence sexuelle qui touche les mineurs de Condorcanqui.

Le ministre Hernández a déclaré : «Nous répondons à leurs demandes et convoquerons une réunion urgente de la Commission multisectorielle de haut niveau (CMAN)composé de différents secteurs, pour mettre en œuvre des mesures immédiates visant à prévenir et éradiquer les cas de violence.

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Apu Orrego a exprimé : «Il n’est pas facile d’accéder aux ministres. Je transmettrai ce geste à ma communauté Awajún. Nous demandons au MIMP de nous aider à promouvoir des modifications de nos statuts et de notre règlement intérieur afin de punir efficacement les cas de violence sexuelle. “Toutes les communautés sont unies dans ce sens.”

Récemment, le ministère de l’Éducation (Minedu) a fermement condamné tout type d’abus et de violence contre les garçons et les filles, réaffirmant que Il n’y a aucune excuse ni justification pour des actes aussi terribles que ceux commis au cours des 14 dernières années. dans les résidences étudiantes relevant de la compétence de l’Unité Locale de Gestion Éducative de Condorcanqui (UGEL).

Il a indiqué que dans la région Amazonas, plus précisément dans l’UGEL Condorcanqui, 116 enseignants et personnels administratifs accusés de crimes sexuels ils ont été supprimés de leurs positions.

“Nous exprimons notre profonde consternation face à la négligence avec laquelle ces dossiers ont été traités depuis 2010. Nous réaffirmons notre engagement inébranlable en faveur de la protection des droits des enfants. Du ministère de l’Éducation, nous nous engageons à persévérer jusqu’à ce que justice soit rendue et à appliquer les mesures correctives nécessaires, puisque la sécurité et le bien-être de nos mineurs sont notre principale priorité”, a-t-il communiqué à travers un communiqué officiel.


#Colombia

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