Conseil de sécurité à Nariño après l’attentat à la voiture piégée : trois morts

Conseil de sécurité à Nariño après l’attentat à la voiture piégée : trois morts
Conseil de sécurité à Nariño après l’attentat à la voiture piégée : trois morts
-

L’attaque, qui a également fait neuf blessés, a généré une alerte dans le département, c’est pourquoi ils sollicitent une action auprès de toutes les autorités pour protéger la population civile.

Dans la matinée de ce samedi 22 juin, un conseil de sécurité s’est réuni après l’attentat à la voiture piégée survenu vendredi près du commissariat de Puerto Remolino, dans le département de Nariño, et qui a fait trois morts et neuf blessés.

A travers un communiqué, le gouvernement de ce département a annoncé qu’en plus des mesures de sécurité qui peuvent être prises, il fera tous “les efforts nécessaires pour offrir la plus grande récompense financière possible, afin que les responsables de cet atroce événement soient identifiés”.

Le terrible acte de violence s’est produit dans l’après-midi de ce vendredi 21 juin, lorsqu’une voiture piégée a explosé près du commissariat de Puerto Remolino, dans la municipalité de Taminango. Selon les derniers rapports, l’incident a fait trois morts : un jeune homme, un commerçant et un adjoint de la police. Neuf autres personnes ont été blessées.

Bien qu’à l’heure actuelle aucun groupe armé illégal n’ait assumé la responsabilité de l’incident, dans cette zone du pays, l’état-major central sous le commandement d’« Iván Mordisco » a commis des crimes.

Lire aussi : Détresse à Jamundí : un engin explosif a explosé au milieu du parc de la municipalité

Parallèlement à cette attaque, un événement similaire s’est produit à César. Selon les informations du commandement de la police du département, l’attaque s’est produite après que les policiers en uniforme menaient une enquête contre le crime organisé dans la zone rurale de la municipalité de Curumaní. L’attaque a coûté la vie au patrouilleur Brayan Andrés Mojica Santos et un adjoint au maire a également été blessé.

Le président Gustavo Petro a regretté ce qui s’est passé à Taminango, Nariño, et à Curumaní, Cesar. Dans cette dernière municipalité, il y a eu un décès, un membre de la force publique, le patrouilleur Brayan Mojica Santos.

« Nous exprimons notre solidarité à leurs familles. Ceux qui ont choisi la voie de la guerre plutôt que de la paix continueront à supporter tout le poids de la loi », a écrit Petro dans son compte X.

Avec des informations d’El Colombiano*

-

PREV L’énergie 24 heures sur 24, le rêve du peuple indigène Guaviare devenu réalité
NEXT Les « mains de soie » capturées pour vol à Bucaramanga