Ils feront la sérénade de Petro : les syndicats du ministère du Travail annoncent un cacerolazo devant la Casa de Nariño

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Le but du Comité de Grève est d’attirer l’attention sur la Présidence – Crédit Colprensa

Le Comité de Grève du Ministère du Travail organisera un cacerolazo ce mardi 25 juin devant la Casa de Nariño dans le but d’attirer l’attention de la Présidence sur la protestation qu’il mène depuis le 31 mai de cette année. La réunion des syndicats débutera à 9 heures du matin.

La guilde Il a également invité tout le monde à rejoindre le cacerolazo dans les différentes directions territoriales du ministère du Travail dans le pays.

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“En tant que travailleurs de ce pays, nous devons être entendus avec les solutions du gouvernement national à nos demandes, car elles doivent être résolues et résolues immédiatement”, a déclaré le comité de grève dans un communiqué.

La Confédération générale du travail (CGT), l’un des principaux syndicats du territoire national, s’est jointe à l’initiative.

La CGT accompagnera le Comité de Grève du Ministère du Travail dans son cacerolazo à la Casa de Nariño – crédit @sedinprecgt/X

« De la part de la Confédération générale du travail (CGT-ADS), nous souhaitons exprimer notre plus profonde solidarité avec les collègues du ministère du Travail qui sont actuellement en grève, luttant pour leurs droits et leur bien-être. Dans ce contexte, nous appelons tous nos affiliés, organisations sœurs et citoyens à se rassembler mardi 25 juin prochain sur les places principales de chaque ville pour soutenir nos collègues.“, a indiqué la CGT.

Au sein de la Confédération générale du travail, il existe une division entre ceux qui soutiennent le président Gustavo Petro et d’autres qui se sont déclarés contre le président. Ainsi, ceux qui soutiennent le comité de grève ont défendu le syndicalisme autonome, le qualifiant de « majoritaire ».

« Il est vital que le gouvernement national écoute l’appel de nos collègues du ministère du Travail et recherche une solution négociée au conflit. De même, nous demandons au ministre du Travail. Gloria Inés Ramírez Ríos, s’assoit pour discuter avec ses propres travailleurs dans le cadre du dialogue social et du respect des accords et répondez à vos réclamations légitimes et légales“, a précisé la CGT.

Les syndicats du ministère du Travail réclament une amélioration des conditions de travail des fonctionnaires car, selon eux, leur situation n’est pas la même que celle des autres entités du secteur public.

Les travailleurs du ministère du Travail protestent contre les accords non respectés au siège du ministère ce vendredi, à Bogotá – crédit Mauricio Dueñas Castañeda/EFE

Il y a quelques semaines, le Comité de grève, dans une lettre adressée à la ministre Gloria Inés Ramírez, aux vice-ministres Edwin Palma Egea et Iván Daniel Jaramillo Jassir, entre autres hauts fonctionnaires du portefeuille, a dénoncé une compilation de comportements qu’ils considèrent inappropriés dans leur droit à grève.

Dans la lettre, les syndicats du ministère du Travail accusaient les hauts responsables au niveau central et territorial, notamment le directeur de l’Inspection, de la Surveillance, du Contrôle et de la Gestion territoriale, imposer aux fonctionnaires de continuer à exercer leurs fonctions pendant la grève.

De même, ils ont dénoncé l’émission d’actes administratifs pour l’attribution de services publics pendant la grève, ainsi que la réalisation de formations virtuelles sous prétexte qu’ils sont obligatoires. Les syndicats ont également indiqué que le directeur territorial en charge et certains coordinateurs avaient demandé aux fonctionnaires de travailler à domicile.

“Ils exhortent les responsables ayant reçu des instructions à continuer d’exercer leurs fonctions dans le but clair de mettre fin au processus de grève”, Pour ce que nous considérons, ils sont impliqués dans la commission du crime établi à l’article 200 du Statut punitif », a indiqué le Comité de grève dans la lettre.

C’est pour cette raison qu’ils ont appelé les responsables à respecter le droit de grève, soulignant qu’ils sont ouverts au dialogue en vue de convenir d’un plan d’urgence.

La lettre du comité de grève s’est conclue par un appel aux hauts fonctionnaires du ministère du Travail afin qu’ils évitent les comportements qui violent le droit de grève.

La ministre du Travail, Gloria Inés Ramírez, et le ministre des Finances, Ricardo Bonilla, ont donné le feu vert pour accorder la prime compensatoire spéciale établie dans l’accord syndical 2023-2025 – crédit Ministère du Travail

À ce jour, le ministère du Travail a approuvé une des demandes des syndicats qui se sont mis en grève. Il s’agit de la prime salariale spéciale de 50 %, instaurée dans l’accord syndical 2023-2025.

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