Enquête du Bureau du Procureur général sur des allégations d’irrégularités dans les travaux de reconstruction de Mocoa

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Le Bureau du Procureur général a ouvert une enquête sur des allégations d’irrégularités dans l’exécution des travaux destinés à la reconstruction de Mocóa, capitale du Putumayo. Ces œuvres nécessitent un investissement de plus de 185 milliards de dollars, provenant du système général de redevances. Les anciens directeurs de l’Unité nationale de gestion des risques de catastrophes (UNGRD), Olmedo López et Eduardo José González, comptent parmi les principales personnes interrogées.

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Outre López et González, d’autres responsables clés sont également surveillés par les autorités. Parmi eux se trouvent Gerardo Jaramillo, secrétaire général de l’UNGRD, Rocío Rivera, vice-présidente juridique de Fiduprevisora, et Luis Alexander Mejía ainsi que Rosa Edilma Agreda, de la direction de Corpoamazonía. Les représentants légaux de quatre entités intervenant dans les travaux, Diego Fajardo, Jámirsón Cuellar, Héctor Adrada et Jairo Granados, font également l’objet d’une enquête.

Le ministère public a suivi de près l’élaboration de 18 contrats qui font partie du Plan d’action spécifique présenté par la mairie de Mocóa en réponse à un décret de calamité publique publié en 2021. Cette mesure visait à accélérer les travaux d’atténuation des risques pour éviter de futures tragédies dans le région. Cependant, plusieurs problèmes ont été identifiés au cours de la phase d’exécution, notamment des retards et des déficiences présumés dans le recrutement du personnel pour superviser les travaux.

Au cours de la phase de préinvestissement, des défauts dans les études, les conceptions et les budgets ont été détectés dans au moins quatre des 18 travaux. La phase d’exécution n’a pas été sans problèmes, car d’éventuelles irrégularités techniques ont été constatées qui auraient pu compromettre l’infrastructure préexistante. En outre, certaines constructions ont été réalisées dans des zones environnementales sans les permis nécessaires, et certaines procédures environnementales ont été réalisées en dehors des délais impartis.

L’une des irrégularités les plus notables concerne l’allocation de ressources pour 86 activités qui ne sont pas directement liées aux projets de construction. Il s’agit notamment d’un voyage de huit jours à San Andrés et à Providencia pour suivre les activités liées à l’urgence provoquée par l’ouragan Iota et donner des conseils sur les questions environnementales censées être liées à la reconstruction de Mocóa.

Pour faire avancer l’enquête, le parquet général a demandé diverses preuves. Parmi eux, une copie des 17 contrats de construction et d’audit signés par l’UNGRD et les deux contrats liés au voyage à San Andrés et aux conseils sur les questions environnementales. Ces documents doivent comprendre les Certificats de Disponibilité du Budget et les supports d’exécution correspondants. En outre, une certification mise à jour est requise sur l’avancement réel des différents travaux entrepris pour atténuer les risques à Mocóa.

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