Dette de l’Anses : la Région Centre va réclamer alors que Santa Fe a déjà engagé ses avocats

Dette de l’Anses : la Région Centre va réclamer alors que Santa Fe a déjà engagé ses avocats
Dette de l’Anses : la Région Centre va réclamer alors que Santa Fe a déjà engagé ses avocats
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Le Conseil des Gouverneurs de la Région Centre délibèrera ce jeudi à Santa Fe. À 11 heures dans la Salle Blanche de la Maison Grise, Maximiliano Pullaro recevra ses pairs d’Entre Ríos, Rogelio Frigerio ; et de Cordoue, Martín Llaryora. La raison centrale sera de discuter avec les députés et sénateurs de chaque juridiction de la position qui sera adoptée concernant la dette que l’Anses entretient auprès des caisses de retraite provinciales respectives. Le résultat sera essentiellement une position politique de bloc sur la question.

Dans le cas de Santa Fe, concernant la création la semaine dernière de la commission législative qui analysera la situation des retraites locales, les responsables présents représentant le Pouvoir Exécutif ont annoncé qu’en plus de poursuivre le procès devant la Cour pour la dette générée pendant le administration d’Alberto Fernández, une action en justice sera également intentée contre le décret de Javier Milei qui a directement arrêté l’envoi d’articles de l’Anses au Fonds provincial. La formalisation de ces propositions judiciaires était presque une condition sine qua non pour que les législateurs socialistes votent sur la loi concernée au parlement. Ces fonds nationaux sont destinés à financer le déficit des retraites des provinces qui n’ont pas transféré leurs fonds à la Nation.

Concernant Santa Fe, deux réclamations judiciaires seraient déposées contre l’Anses. Celui déjà formalisé a commencé, à proprement parler, au cours du dernier trimestre de l’administration d’Omar Perotti en raison des fonds nationaux engagés et non transférés. La proposition, dans ce cas, commençait pour 400 milliards de pesos. Mais la direction actuelle a compris que cette présentation “comportait des erreurs formelles” et que le montant réclamé était sous-estimé. Selon les calculs du gouvernement de Maximiliano Pullaro, les défauts ont dépassé les 600 milliards.

La deuxième proposition visera à contester le décret n° 280/24 du président Javier Milei, qui supprime directement lesdits transferts aux provinces.

Dans les deux cas, comme l’a appris El Litoral, le pouvoir exécutif vient de faire appel à un cabinet juridique de Buenos Aires pour traiter les réclamations. Par décret n°803 du 13 juin, le gouvernement a attribué au cabinet Cassagne Abogados du cabinet CASS SRL la prestation du service « conseil et intervention » dans les dossiers précités. Pour la préparation de la réclamation, la province paiera, entre autres, des frais initiaux de 30 millions de pesos, en plus de frais mensuels de 250 mille pesos supplémentaires.

Pour plaider en faveur de l’embauche du cabinet d’avocats susmentionné, l’Exécutif a soulevé “la nécessité de disposer d’une solide assistance technique permettant d’être représenté de manière adéquate” devant le Tribunal, tant dans la réclamation déjà initiée (sous l’administration précédente) que dans celle qui seront présentés pour contester le décret susmentionné du président Milei. On mentionne « le parcours professionnel reconnu avec une expérience vérifiable » qui accrédite l’étude susmentionnée, ainsi que « la large reconnaissance académique et professionnelle » de ses avocats. Le décret parle de “la très haute spécialité de ses avocats, de leur curriculum vitae impeccable et remarquable, ainsi que du parcours et de la responsabilité dont ils ont fait preuve dans leur profession”. Il est également précisé que, selon le ministre du Gouvernement, Fabián Bastia (un des signataires du décret), « les honoraires sont raisonnables, par rapport aux conseils » requis. Enfin, il est mentionné que le même cabinet juridique a déjà été engagé par le ministère des Infrastructures de la province pour l’analyse juridique du contrat de concession du péage de l’autoroute Santa Fe – Rosario.

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