L’histoire déchirante d’un médecin colombien qui travaillait dans la bande de Gaza

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Médecins sans frontières (MSF) etest une organisation humanitaire qui depuis 1971 travaille avec du personnel médical de toutes nationalités au milieu de catastrophes naturelles ou de guerres. Quelle que soit leur origine ethnique, géographique, religieuse ou politique, ils prennent soin de la vie.

Mourirgo Guerrero, médecin à l’Université nationale et lié à MSF depuis un an, était à Mañanas Blu, avec Camila Zuluaga, et a parlé de son travail dans la bande de Gaza, une région où la population civile subit les conséquences du conflit armé et est vulnérable à diverses maladies et traumatismes.

Guerrero, 32 ans, a partagé son expérience déchirante dans la bande de Gaza et a assuré que travailler au milieu d’une situation aussi complexe est un défi émotionnel, Eh bien, être témoin de la souffrance des gens est une tâche qui nécessite un fort soutien psychologique et médical pour se rétablir complètement après une mission.

C’est un autre niveau d’urgence. C’est un autre niveau d’attention. Il n’y a pas de mots avec lesquels je puisse expliquer, il n’y a pas de mots avec lesquels je pourrais me préparer avant ou imaginer ce que j’allais voir. La souffrance des gens est incroyable. C’est difficile même pour nous. Pour moi, en tant que médecin, cela a été difficile. Nous bénéficions d’un suivi et d’un accompagnement psychologique et médical pour garantir notre rétablissement complet.

» dit Guerrero.

Le médecin a également parlé des difficultés logistiques et des restrictions auxquelles ils sont confrontés pour fournir des soins médicaux en plein conflit. En outre, Il a assuré que dans la bande de Gaza, la population manque de vêtements et de chaussures, car beaucoup n’ont pas pu les changer depuis des mois. Même si certaines organisations fournissent de la nourriture, il est crucial de compléter cette aide par des vêtements.

« Nous travaillons jusqu’aux limites. Nous n’avons pas de ressources. Ces dernières semaines, les guérisons qui se faisaient tous les deux ou trois jours ont dû être effectuées tous les quatre ou six jours pour tenter d’économiser les ressources. Si nous continuons à ce rythme, dans quelques jours ou semaines, Médecins sans frontières sera obligé de fermer des services, et c’est quelque chose que nous ne voulons pas”, a-t-il assuré.

Un de ses compagnons est décédé

Guerrero a également évoqué le décès d’un collègue de MSF, qui Il est décédé des suites d’une attaque des forces israéliennes alors qu’il se rendait à sa clinique.

« La mort de notre collègue est très sensible. L’indication que nous recevons de Jérusalem est d’attendre des enquêtes sur les événements survenuss. Ce que nous savons jusqu’à présent, c’est ce que savent tous les médias. C’est un collègue qui travaillait avec MSF en Palestine depuis 2018 et est décédé des suites d’une attaque.e des forces israéliennes en route vers sa clinique de Médecins sans frontières », a expliqué Guerrero.

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