Comment pouvons-nous le faire de manière plus écologique ?

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Un enterrement génère 833 kg de CO2, selon une étude réalisée en 2017.

Hinatea Chatal La France Météorée 16/06/2024 06:16 5 minutes

Tu savais que nos morts causent une grande pollution? C’est vrai… Même si vous prenez grand soin de la planète et êtes un écologiste exemplaire, ne prenant que le train, ou mangeant des produits bio, locaux et de saison, j’ai le regret de vous informer que Le jour de vos funérailles (ou de votre crémation), vous polluerez l’équivalent d’un trajet en voiture de 4 000 km ! Et ce n’est que la pointe de l’iceberg !

Selon une étude de 2017, quand nous mourons, Nos funérailles génèrent environ 833 kg de CO2, l’équivalent d’un trajet de plusieurs milliers de kilomètres en voiture, soit 11 % des émissions annuelles d’une personne moyenne.. Alors pourquoi polluons-nous même après notre mort ? En réalité, ce n’est pas notre mort qui pollue, mais les conséquences…

11% des émissions d’un Français par an !

En France, on choisit l’inhumation dans 60 % des cas. Et le cercueil n’est pas une option, mais une obligation. La composition intérieure et extérieure du cercueil est très polluante : bois vernis ou peint, intérieurs synthétiques, poignées et vis en métal.. Il en va de même pour la tombe, où la fabrication de la voûte en béton consomme beaucoup d’énergie. Sans compter que les stèles sont généralement importées d’Asie, et sont donc très polluantes.

Pour réduire l’empreinte environnementale, Il est préférable d’opter pour un enterrement souterrain. Cette solution est moins polluante que la crémation, ce qui génère 233 kg de CO2 en moyenne. Les crématoriums libèrent des dioxines et du mercure dans l’air lors des crémations. Depuis 2018, les crématoriums sont tenus d’installer des filtres dans leurs cheminées.

Que se passe-t-il quand nous mourons ? Ce que la science sait jusqu’à présent

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Au-delà de l’inhumation ou de la crémation, il y a simplement le soin du cadavre, extrêmement polluant.. La France et le Royaume-Uni sont les deux seuls pays d’Europe à continuer d’autoriser l’utilisation du formaldéhyde. Les produits utilisés en thanatopraxie – bien que ce ne soit pas obligatoire – finissent au sol, en plus de nos vêtements, bijoux et implants… Car non, les voûtes en béton ne sont pas étanches à 100 %.

Que sont les funérailles « zéro déchet » ?

Pour respecter l’environnement, même lors de notre dernier voyage, nous devons prendre en compte toutes les étapes décrites ci-dessus. Choisissez un cercueil en bois local et habillez le défunt avec autant de fibres naturelles que possible. Et bien sûr, pas de thanatopraxie. Même les tombes doivent être creusées à la main…

Il existe d’autres alternatives à l’inhumation/crémation traditionnelle. L’humusation permet par exemple de le transformer en compost, « réintégrant le corps humain dans le cycle de la vie ». Malheureusement, ce procédé n’est pas encore autorisé dans de nombreux pays. Le promesse, dont l’objectif est de transformer le corps en poudre pour fertiliser la terre après l’avoir immergée dans l’azote liquide.

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Contrairement à l’incinération, l’aquamation consiste à Plonger le défunt dans un mélange d’eau et d’un produit alcalin. Ce liquide est chauffé à 150°C pour dissoudre tous les tissus humains. Il ne reste que les os, qui peuvent être broyés et placés dans une urne funéraire.. Selon la société britannique Resomation, cette méthode consomme 5 fois moins d’énergie que l’incinération. Encore une fois, ce processus n’est légal que dans certains pays.

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