Ce mois-ci, les nouvelles factures de gaz arrivent avec des augmentations allant jusqu’à 1 000 % pour les entreprises et les industries, tandis que les foyers connaîtront des augmentations de plus de 500 %.
Malgré ces augmentations, le gouvernement a décidé de reporter la réduction prévue des subventions, en essayant de ne pas alourdir le fardeau de la classe moyenne et de contrôler l’inflation. Un système de subventions différencié selon les niveaux de revenus est maintenu, certains utilisateurs bénéficiant de tarifs sociaux ou de plafonds de consommation subventionnés.
Ces augmentations reflètent un effort de normalisation des taux après le gel, ramenant les coûts aux niveaux de 2019. Parallèlement, le contexte social et économique limite la marge de manœuvre du gouvernement, qui cherche à maintenir l’excédent budgétaire sans aggraver la crise sociale. Même si des ajustements ont été promis, la réalité politique et économique continue d’imposer des réajustements et des reports.
Ces changements de taux ont un impact significatif sur différents secteurs, témoignant de la gestion complexe de l’ajustement dans un environnement inflationniste et socialement sensible. L’absence de définition concernant la date de mise en œuvre du nouveau régime de subventions, plus restrictif, ajoute de l’incertitude aux perspectives.
