La lutte pour le pouvoir en Algérie menace la relation avec Naturgy et la négociation sur le prix du gaz

La lutte pour le pouvoir en Algérie menace la relation avec Naturgy et la négociation sur le prix du gaz
La lutte pour le pouvoir en Algérie menace la relation avec Naturgy et la négociation sur le prix du gaz
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Algérie ça dépend des exportations hydrocarbures (pétrole et gaz) pour maintenir son économie nationale. Selon les données de 2019, les hydrocarbures sont à l’origine du 95% des revenus d’exportation et constituent l’origine de 60% du budget algérien.

Il est donc difficile de comprendre les déclarations faites par une « source proche du Sonatrach», la société nationale d’hydrocarbures du pays, dans laquelle elle déclare que les livraisons de gaz convenues chaque année Naturgie si les actions de la société espagnole sont vendues à une autre société.

Ce changement d’actionnaire pourrait intervenir si l’annonce faite par le groupe émirati devient effective. TAQA (Abu Dhabi National Energy Company) il y a un peu moins d’un mois, lors de son lancement une prise de contrôle pour 41% de son capital.

[Argelia amenaza con cortar el gas a España por la opa de la emiratí Taqa sobre Naturgy, pero la energética lo minimiza]

Mais pourquoi l’énergéticien algérien Sonatrach s’opposerait-il à l’entrée d’un énergéticien émirati dans Naturgy ? “On ne sait pas si le champ d’action est élargi, car il existe d’autres sociétés énergétiques espagnoles qui ont des intérêts en Algérie depuis des décennies et même certaines d’entre elles ont les Émirats arabes unis comme propriétaires”, ont déclaré des sources du secteur à EL ESPAÑOL-Invertia.

Concernant le commerce bilatéral avec l’Espagne, celle-ci a toujours été l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie, juste derrière l’Allemagne ou la France, selon les données du ICEX (Exportations et investissements de l’Espagne).

Approvisionnement en gaz algérien

Naturgy (avec BlackRock) contrôle 49 % de Medgazle principal gazoduc entre l’Espagne et l’Algérie, et maintenir réunions régulières et fréquentes à Alger pour renouveler les prix et les contrats clés avec Sonatrach, selon des sources bien informées, en plus d’un contrat à long terme d’importation de gaz naturel jusqu’en 2031.

Algérie a été le principal fournisseur du système gazier espagnol, représentant 29,2% des approvisionnements en 2023, suivi par les États-Unis, avec 21,1%, selon le Rapport 2023 de Enagas.

Et cela s’est poursuivi jusqu’à présent en 2024. Son poids en tant que principal fournisseur de gaz naturel de l’Espagne en mars était 42% des importations totalesdevant la Russie (25,7%) et les Etats-Unis (18,2%).

Mais Naturgy entretient non seulement des relations étroites avec l’Algérie, mais aussi Repsol, Cepsa et Técnicas Reunidas.

Dans le cas de la multiénergie menée par Josu Jon Imazest présente en Algérie depuis 1973. Depuis 1991, Repsol maintient un bureau permanent à Alger pour soutenir son activité dans le pays et renforcer ses liens avec les autorités et les institutions, y compris ses relations avec Sonatrach, ALNAFT et ARH. Repsol compte une centaine d’employés qui rapportent à la business unit Algérie.

Repsol est actuellement impliqué dans l’exploitation de quatre projets en phase de production Menzel Ledjmet Nord (MLN), El-Merk, Ourhoud et Reggane. La production moyenne de Repsol en Algérie en 2023 est supérieure à 60 000 Bep/jour (2 % de la production nette mondiale du Groupe), dont environ 60 % de gaz.

Cepsaa participé par émirat d’Abou Dhabi (61,36%) et le fonds américain Carlyle (38,41%), possède plusieurs gisements de pétrole brut en Algérie, dont certains en collaboration avec Sonatrach et Petronas.

Et enfin, Techniques rassemblées Elle est également implantée dans ce pays d’Afrique du Nord, mais y rencontre davantage de problèmes avec ses activités. En effet, le consortium GTG, formé par Sonatrach et Neptune Energy, réclame plusieurs centaines de millions d’euros pour le projet. Touat Gaz confié à l’ingénierie espagnole, qui comprenait l’ingénierie, les fournitures, la construction et la mise en service des installations de traitement du gaz dans le sud-ouest de l’Algérie.

Élections en Algérie

La situation politique en Algérie est toujours en jeu. En mars dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a avancé le élections présidentielles pour le 7 septembre prochain, trois mois avant la date prévue.

Cela a déclenché les luttes internes qui existent toujours pour s’emparer du pouvoir, d’autant plus lorsque Tebboune, 79 ansne s’est pas encore prononcé sur un second mandat, et certains cercles familiaux du président algérien remettent en question sa continuité en raison de son mauvais état de santé.

Peu avant, la poudrière de la société énergétique nationale Sonatrach avait également explosé. Le 2 octobre, l’ancien PDG, Toufik Hakkaril a été brusquement démis de ses fonctions et fait désormais l’objet de poursuites judiciaires pour une série d’accords avec des sociétés étrangères, selon les médias africains.

Abdou Semmar, l’un des principaux critiques du régime, a qualifié le limogeage d’Hakkar de “enfin un sursaut d’honneur de la part de Tebboune”, dit-il. Associés Menasun cabinet de conseil spécialisé dans le Moyen-Orient, l’Afrique et d’autres marchés émergents basé à Londres.

Dans son analyse, il souligne que Hakkar aurait dû être licencié depuis longtemps parce que sa gestion corrompue a gravement porté atteinte à la société énergétique nationale et à l’économie nationale. Son départ a été accueilli avec un grand soulagement par la plupart des hauts dirigeants de Sonatrach. Ses entreprises étaient invariablement profondément corrompues et liées à d’autres hauts responsables du régime. Il a été à l’avant-garde de scandales massifs qui n’ont pas encore été révélés, concluent-ils.

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