C’est une erreur de laisser les victimes des inondations livrées à elles-mêmes

C’est une erreur de laisser les victimes des inondations livrées à elles-mêmes
C’est une erreur de laisser les victimes des inondations livrées à elles-mêmes
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Certaines des familles déplacées par les inondations campent au complexe sportif Huruma à Nairobi, qui est un camp d’évacuation pour les personnes touchées par les pluies persistantes. [Collins Oduor, Standard]

Les inondations sans précédent qui ravagent la plupart des régions du pays ont laissé de nombreux Kenyans sans abri, sans le sou et sans espoir. La situation à Nairobi est si mauvaise que la plupart des familles qui vivent principalement dans des quartiers informels ont été déplacées de leurs maisons vers des camps de fortune sur les terrains de Huruma à Mathare.

Malheureusement, les victimes sont désormais confrontées à de nouveaux défis ; de mauvaises conditions d’hygiène et la surpopulation des espaces exigus du camp. Ici aussi, il n’y a ni dignité ni intimité. Le manque de toilettes adéquates laisse entrevoir la possibilité d’une épidémie de maladies comme le choléra. Si cela se produisait, le gouvernement est-il prêt à en assumer les conséquences, compte tenu notamment de la paralysie actuelle provoquée par la grève des médecins en cours ?

Le gouvernement mérite d’être félicité pour avoir pris l’initiative de déplacer les victimes. Il faut cependant rappeler qu’il faut faire davantage pour aider les victimes jusqu’à ce qu’elles retrouvent leur jogging. Il est inutile d’insister sur le fait que les personnes vivant dans les camps ont besoin de médicaments, de nourriture, d’eau potable et de couvertures ; le soutien que seul le gouvernement peut apporter et se coordonner avec l’aide d’organisations telles que la Croix-Rouge du Kenya, qui fait un travail formidable.

Nombreux sont ceux qui pensent que le gouvernement aurait dû déclarer l’état d’urgence face à la menace d’inondations afin d’ouvrir la porte à une aide d’urgence de la communauté internationale. On ne peut rien leur reprocher, car la réponse du gouvernement montre qu’il est chancelant et incapable de faire face. Certes, le président William Ruto a promis à chacune des familles touchées 10 000 shillings du gouvernement. Mais même si cela est apprécié, la question se pose : combien de temps cela peut-il durer dans les circonstances actuelles ?

Le gouvernement doit améliorer sa préparation aux catastrophes afin que, dans de telles éventualités, il soit en mesure d’offrir une aide immédiate aux victimes. Le gouvernement a la responsabilité d’assurer le bien-être des Kenyans pris dans des situations sur lesquelles il n’a aucun contrôle.

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