Si l’exploration du gaz naturel n’est plus encouragée, les utilisateurs paieront plus pour l’énergie | ÉCONOMIE

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Si l’exploration du gaz naturel n’est plus encouragée, les utilisateurs paieront plus pour l’énergie | ÉCONOMIE
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Dans les projections d’investissement privé du Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) Pour cette année, une reprise des investissements dans les hydrocarbures est attendue, avec une croissance de 21,7%, mais cela se concentre sur la production pétrolière, pas un seul sol n’est prévu pour l’exploration de nouvelles réserves de gaz naturel.

En fait, au Pérou aucun investissement n’a été réalisé pour l’exploration gazière depuis huit ans ; Le dernier a été développé par CNPC, en 2016, dans le lot 58, ce qui lui a permis de confirmer des réserves prouvées de 3,9 billions de pieds cubes de gaz naturel, mais qui n’ont pas été exploitées jusqu’à présent.

La conséquence de cette paralysie est une dépendance croissante à l’égard des importations gaz de pétrole liquéfié (GPL), qui au Pérou sont transformés à partir de liquides de gaz naturel, qui sont extraits de l’exploitation gazière du champ de Camisea.

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Cependant, la production de ces liquides connaît une contraction soutenue. En avril dernier, par exemple, les gisements de gaz ont contribué à une production de 77 700 barils en moyenne quotidienne, soit un volume en baisse de –1,9%. que le même mois de 2023, selon les chiffres de Perupetro SA

En avril 2022, par exemple, 83 600 barils ont été extraits en moyenne quotidienne.

Cette contraction de l’offre, couplée à la croissance de la demande de GPL, estimée à un rythme de 5% par an (après la pandémie) a conduit au Pérou aujourd’hui doivent importer plus de 30 % du GPL consommé par le marché intérieur.

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Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’investissements pour rechercher du gaz ?

Selon César Butrón, président de la Comité d’Exploitation Économique du Système Électrique National Interconnecté (COES), une conséquence à long terme si de nouveaux investissements ne sont pas réalisés dans l’exploration gazière, Cela peut entraîner une augmentation des coûts pour les consommateurs d’électricité.

Il convient de rappeler qu’à l’heure actuelle, Environ la moitié de la production d’électricité repose sur des centrales thermiques au gaz naturel, et qu’en 2023, compte tenu de la sécheresse et de la contraction de la production hydroélectrique, le recours à ces centrales, mais aussi à d’autres alimentées au diesel, a permis d’éviter les restrictions sur l’approvisionnement en électricité.

Butrón a souligné que, même si l’on sait qu’il y a beaucoup plus de gaz naturel dans le sous-sol, il y a des raisons pour lesquelles ces gisements ne sont pas exploités.

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L’un d’eux, considéré, est qu’il n’y a aucune sécurité à élaborer un modèle commercial avec des contrats à long terme avec les consommateurs de ce gaz, qui à leur tour permettent de financer les investissements nécessaires pour faire davantage d’exploration et de développement.

Ces contrats, a-t-il souligné, pourraient être, par exemple, pour augmenter la production d’électricité, ou pour l’utilisation du gaz dans la pétrochimie, ou pour la consommation industrielle, ce qui pourrait apporter davantage d’investissements exploratoires, mais aussi d’augmenter la capacité de production de gaz de l’usine de Malvinasce qui, a-t-il noté, nécessite un investissement important.

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Pour faire face à cette situation, et avant la fin du contrat Camisea en 2040 (pour l’exploitation du Lot 88) Avec une anticipation de cinq à dix ans, il faudrait commencer à chercher des alternatives (pour la production de gaz).

Ce dernier, a-t-il noté, pourrait être plus de centrales hydroélectriques, ou la construction de centrales géothermiques, plus de centrales éoliennes et solairesou une combinaison de toutes ces technologies, à tel point qu’elles pourraient remplacer les centrales thermiques à gaz actuelles.

Cependant, le problème, a-t-il souligné, n’est pas technique, mais économique. Car bien qu’il existe d’autres technologies (sans gaz) qui pourraient résoudre la génération future, la conséquence sera l’effet sur les prix finaux de l’électricité (plus chers que les prix actuels).

“Il faut choisir la meilleure voie, faire des simulations et des études qui ne se font pas (aujourd’hui)”, il a prévenu.

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Pour lui ancien président de Perupetro, Aurelio Ochoaun aspect clé pour attirer les investissements vers l’exploration gazière, est d’assurer à quiconque découvre de nouvelles réserves de gaz, l’évacuation de celles-ci vers les marchés, ce qui implique la conclusion du projet de gazoduc sud-andin, aujourd’hui connu sous le nom de SIT-Gas.

Il a toutefois indiqué qu’il craignait que ProInversion n’a pas pu faire avancer ce projet, mais s’est retrouvé bloqué à nouveau, étant donné qu’il n’a pas pu préciser le processus de choix d’un cabinet de conseil chargé de réaliser le projet.études de pré-investissement pour SIT-Gaz.

L’expert a estimé que ProInversión aurait dû être plus agressif dans sa promotion afin que les entreprises intéressées se présentent en faisant ces études, puisque le projet est paralysé depuis sept ans et qu’aucun progrès n’a été réalisé pour le débloquer.

Mais, a-t-il ajouté, c’est aussi à Perupetro SA soit plus agressive dans sa promotion pour attirer les investissements dans cette exploration, et l’État doit accélérer les autorisations pour cette activité, puisque l’approbation de leurs études prend jusqu’à cinq ans, alors qu’en Colombie, cela ne prend que six mois.

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A PROPOS DE L’AUTEUR

Communicateur social. Il a étudié à l’École de Communication Sociale de l’Université Nationale Mayor de San Marcos et à l’anglais à la PUCP. Diplôme en économie et finance à l’Université d’Esan.

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