JNJ | Entités agissant comme des chevaux de Troie | JNE | Martin Vizcarra | de Juan Paredes Castro | OPINION

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JNJ | Entités agissant comme des chevaux de Troie | JNE | Martin Vizcarra | de Juan Paredes Castro | OPINION
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Le stratagème de cheval de Troie que les Grecs avaient l’habitude de pénétrer dans les murs fortifiés de cet ancien royaume et de le détruire, nous le voyons reflété et multiplié dans certains pouvoirs et institutions de l’État.

Dans ce cas, comme réalité et comme métaphore, nous n’aurions pas besoin de parler d’un cheval de Troie en particulier, mais chevaux de Troie ici et là, qui répondent à l’art politique de la tromperie, avec des fins, des moyens et des conséquences véritablement destructeurs.

L’un des représentants grecs les plus visibles se trouve, par exemple, au sein du Conseil national de la justice (JNJ), utilisé par l’ancien président Martin Vizcarra pour remplacer le Conseil national de la magistrature (CNM). L’objectif ultime était non seulement d’enquêter et de poursuivre les membres de cette organisation accusés de crimes de corruption présumés, mais aussi d’en avoir une nouvelle ad hoc aux intérêts gouvernementaux du moment dans l’évaluation, la nomination et la sanction des juges et des procureurs.

Pour une personnalité comme celle de Martin Vizcarraqui a ensuite gardé caché certains de ses dossiers fiscaux qui lui avaient été déposés et d’autres qui seraient révélés des années plus tard dans la vitrine publique, le JNJcréé et renforcé sous son influence, ajouta un pouvoir de plus à ceux qu’il concentrait déjà entre ses mains pour aller contre ses adversaires.

Depuis la politisation du JNJ La politisation du ministère public n’était qu’à un pas, la destitution de l’ancien procureur national, Pedro Chavarry, fonctionnerait comme cheval de Troie stratégique. Ainsi viendrait l’intronisation des magistrats Rafael Vela Barba et José Domingo Pérez, chargés de procès contre des dirigeants et des partis politiques dans lesquels enquête fiscale et persécution politique se confondent encore à mesure que les délais sont infiniment allongés.

En raison de cette politisation qui a conduit au JNJ et le ministère public d’entrer en guerre contre le Congrès – ignorant et négligeant ses mandats constitutionnels clairs – est l’appel récent du Conseil des procureurs suprêmes aux « citoyens » et aux « institutions » du pays à se joindre à « la défense » de « démocratie » et « de l’État de droit […] cela est destiné à être sapé.

Ce que cet appel politique des procureurs ne précise pas, c’est ce qu’ils « entendent saper » en termes juridiques et constitutionnels.

En attendant, il n’y a pas de pénurie chevaux de Troie prêts à franchir les clôtures négligées de la JNE.

L’enregistrement et l’élection de Pedro Castillo ont ouvert la voie à des tentatives de violation du système constitutionnel de l’intérieur. L’inscription et la carrière électorale d’Antauro Humala et de son parti poursuivent le même objectif. Et le syndicat de Castillo se cache déjà derrière, déguisé en parti, pour mettre une fois de plus en suspens la démocratie, dont Jorge Luis Salas Arenas semble se soucier moins que de sa sécurité personnelle déjà imprenable.

*El Comercio ouvre ses pages à l’échange d’idées et de réflexions. Dans ce cadre pluriel, le Diario ne partage pas forcément les avis des chroniqueurs qui le signent, même s’il les respecte toujours.

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