Un grand film de vengeance qui a remporté l’Oscar et qui a inspiré un classique du film d’horreur et le retour de “The Northman” en salles.

Un grand film de vengeance qui a remporté l’Oscar et qui a inspiré un classique du film d’horreur et le retour de “The Northman” en salles.
Un grand film de vengeance qui a remporté l’Oscar et qui a inspiré un classique du film d’horreur et le retour de “The Northman” en salles.
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Le Suédois Ingmar Bergman nous emmène regarder la condition humaine face au mal le plus absolu

La vengeance est une question fondamentalement délicate, même si nous pourrions faire preuve d’empathie et même voir de la noblesse dans l’acte lorsqu’il est motivé par des causes justifiées. Mais peut-être que cette compréhension ouvre la porte à des fins encore plus indésirables, aux justiciers réactionnaires ou même aux massacres ont constitué des représailles inévitables. Même si nous pensons qu’il existe des moyens injustifiables, il y a des actes pour lesquels nous détournons le regard.

En même temps, la vengeance est un matériau passionnant à regarder, car elle permet d’observer ces actes correctifs sans conséquences dans la réalité. C’est extrêmement amusant de voir un justicier doué faire tout ce qu’il faut pour sauver sa fille, tel quel. une méthode puissante pour étudier la condition humainecomme le fait le grandLe printemps de la jeune fille‘.

Une histoire dévastatrice au Moyen Âge scandinave

Le film classique d’Ingmar Bergman, lauréat de l’Oscar dans la catégorie internationale, retourne temporairement au cinéma de Barcelone et de Madrid, avec des projections qui auront lieu ce jeudi 9 mai. Une occasion imbattable de voir l’une des histoires les plus marquantes du cinéaste suédois, un portrait d’époque qui sert aussi à observer le mal absolu. Il peut également être vu en streaming via acontra+, Filmin et Movistar+.

Le réalisateur nous emmène dans la Scandinavie du XIVe siècle, où un royaume chrétien fait des offrandes à une vierge dans une église pour assurer sa prospérité. Le roi envoie sa fille faire l’offrande, accompagnée d’un serviteur qui déteste profondément les monarques et leurs croyances. C’est pour cette raison qu’au cours du voyage, il abandonne la princesse, qui est à la merci de quelques bergers qui d’abord ils l’approchent puis ils la maltraitent.

Certains des actes les plus répréhensibles, notamment le viol et le meurtre, provoquent non seulement une dévastation du personnage de Max von Sydow, mais également du spectateur. La histoire dévastatrice a eu un remake non officiel et plus contemporain dans l’emblématique “La dernière maison sur la gauche” de Wes Craven, tandis que la minutie dans la recréation de l’époque et les ressources solennelles et sombres étaient une référence pour Robert Eggers lors de la réalisation de “The Northman”.

« La fontaine de la jeune fille » : une vengeance furieuse

Ce sont différents échantillons de l’incroyable validité de ce travail particulier de Bergman, bien qu’il ne soit pas l’un des plus cités lorsqu’il s’agit de commenter ses essentiels ou ce qui le distingue en tant que cinéaste. Ses études sur les relations et la condition humaine sont cependant très présentes dans la façon dont il étudie les personnages qui ont été battus et contemple la façon dont le mal dans sa pire facette existe librement dans le monde.

C’est presque une approche très spirituelle de ce qui serait une histoire de vengeance schématique ou un sombre drame d’époque. Bergman montre des préoccupations religieuses qu’il ne résout pas complètement, mais elles servent sa vaste palette de techniques qu’il utilise avec sa clairvoyance et son intelligence caractéristiques. Un regard sur le primitif qui n’est pas une observation critique du passé, mais un cri contre des choses qui pourraient parfaitement arriver aujourd’hui (Craven l’a bien vu).

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