un débat culturel et social

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L’Argentine donne le coup d’envoi de la Copa América dans la ville où le film a été tourné, avec des scènes clés au High Museum of Art et sur le campus de l’Université d’Atlanta.

Atlanta n’est pas seulement connue pour sa culture dynamique et son rôle de centre majeur de production cinématographique, mais elle se prépare également à accueillir l’un des événements sportifs les plus attendus de l’année : la Copa América 2024. La campagne de l’équipe nationale argentine débutera en cette ville emblématique, où la passion du sport se mêle à la richesse culturelle et historique de la région.

Elle a été le théâtre de nombreuses productions cinématographiques, mais peu ont eu l’impact culturel et social de « Black Panther ». Ce film à succès issu de l’univers cinématographique Marvel a non seulement battu des records au box-office, mais a également ouvert un débat important sur l’art africain et sa restitution.

Une grande partie de “Black Panther” a été tournée à Atlanta, y compris des scènes clés au High Museum of Art et sur le campus de l’Université d’Atlanta. Ces lieux ont non seulement servi de toile de fond à la vibrante nation africaine fictive du Wakanda, mais ont également apporté un air d’authenticité et de modernité au film.

La scène muséale : une porte au débat

L’une des scènes les plus parlées de “Black Panther” se déroule dans un musée fictif qui ressemble au High Museum of Art d’Atlanta. Dans cette scène, Erik Killmonger, joué par Michael B. Jordan, confronte un conservateur sur la provenance de plusieurs pièces d’art africain exposées dans le musée. La confrontation culmine avec Killmonger prenant une relique qui, selon lui, a été volée dans son pays d’origine.

Cette scène a trouvé un fort écho dans la sphère académique et culturelle, relançant le débat sur la restitution de l’art africain. Historiquement, de nombreuses œuvres d’art africaines ont été importées en Europe et en Amérique à l’époque coloniale, souvent sans le consentement des communautés d’origine. Le film met en avant la question de la justice et de la réparation historique, suggérant que ces pièces devraient être restituées à leurs propriétaires légitimes.

Le débat sur la restitution de l’art africain n’est pas nouveau. Ces dernières années, plusieurs pays africains ont demandé la restitution d’objets qu’ils considèrent comme faisant partie intégrante de leur patrimoine culturel. La France, par exemple, a entamé le processus de retour de plusieurs pièces vers leurs pays d’origine en Afrique, une démarche saluée par certains et critiquée par d’autres.

La scène muséale de « Black Panther » met non seulement en lumière ce problème, mais la présente également à un public mondial, dont beaucoup n’étaient peut-être pas conscients de l’ampleur du problème. Le film utilise le pouvoir du cinéma pour proposer une réflexion sur l’histoire et l’héritage du colonialisme, ainsi que sur la manière dont les institutions culturelles occidentales devraient répondre aux demandes de restitution.

Atlanta comme centre de production et de réflexion

Le choix d’Atlanta comme lieu de tournage de « Black Panther » est significatif. La ville n’est pas seulement un centre majeur de production cinématographique, mais elle abrite également d’importantes institutions culturelles telles que le Haut Musée d’Art. En tournant dans ces lieux, le film établit un lien direct entre l’art et la culture africaines et les discussions contemporaines à leur sujet. place dans le monde moderne.

Le High Museum of Art, comme beaucoup d’autres institutions, est confronté au défi de concilier son rôle de gardien de l’art international avec des demandes croissantes de restitution.

L’Argentine et la restitution des biens culturels

L’Argentine a été pionnière dans la restitution de biens culturels à leurs pays d’origine. Depuis 2004, il a restitué environ 5 000 pièces, dont des œuvres d’art, des vestiges archéologiques et des documents historiques. Cette politique est le résultat d’une plus grande valorisation de l’art précolombien, de l’adhésion à la Convention de l’UNESCO de 1970 et de la promulgation en 2003 d’une loi protégeant le patrimoine archéologique et paléontologique. Un cas emblématique a été la restitution du tableau “Saint Jérôme”, volé au Musée national des beaux-arts d’Asunción, au Paraguay, et récupéré en Argentine en 2008. En outre, le pays a travaillé dur pour intercepter et restituer les objets culturels volés, comme par “l’affaire Janeir”, où des milliers d’objets archéologiques ont été confisqués et rapatriés.

Une question ouverte

La scène muséale du film soulève une question : les musées doivent-ils restituer les œuvres d’art à leur pays d’origine ? Ce débat est complexe et multiforme, impliquant des questions de propriété, d’histoire et de justice. “Black Panther” nous rappelle que le cinéma est un outil puissant pour promouvoir le dialogue et la réflexion sur les enjeux critiques de notre époque.

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