Le régime iranien a menacé Israël d’une « guerre dévastatrice » s’il lançait une offensive à grande échelle contre le Hezbollah au Liban.

Le régime iranien a menacé Israël d’une « guerre dévastatrice » s’il lançait une offensive à grande échelle contre le Hezbollah au Liban.
Le régime iranien a menacé Israël d’une « guerre dévastatrice » s’il lançait une offensive à grande échelle contre le Hezbollah au Liban.
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Le régime iranien a lancé une nouvelle menace contre Israël (Bureau du Guide suprême iranien/WANA)

Le régime iranien a prévenu Israël ce samedi que «tous les membres de l’axe de la résistance», qui comprend Téhéran et ses alliés régionaux, pourrait être mobilisé s’il lance une offensive à grande échelle contre le groupe terroriste. Hezbollah au Liban.

La mission iranienne auprès de l’ONU, à New York, a indiqué que la République islamique voit une stratégie de «guerre psychologique” dans la “propagande du régime sioniste concernant son intention d’attaquer le Liban».

Si (Israël) se lance dans une agression militaire à grande échelle, une guerre dévastatrice s’ensuivra.“, a ajouté la mission diplomatique iranienne.

« Toutes les options, y compris la pleine implication de tous les membres de l’axe de la résistance, sont sur la table », a-t-il prévenu.

Le soi-disant axe de résistance comprend des acteurs favorables à l’Iran au Moyen-Orient : le régime syrien, le mouvement Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, les rebelles Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak.

Les forces israéliennes et le Hezbollah ont échangé des tirs au-delà des frontières depuis le 8 octobre 2023, après le début du conflit entre Israël et le Hamas (Europa Press/Contact/Taher Abu Hamdan)

Au lendemain de l’attaque surprise lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, Le Hezbollah a ouvert un deuxième front dans le nord d’Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien.

Depuis lors, des échanges de tirs continus ont eu lieu à la frontière israélo-libanaise, obligeant des dizaines de milliers de personnes des deux côtés à évacuer et menaçant de dégénérer en un incendie généralisé.

De la même manière, Ces derniers mois, les rebelles Houthis ont attaqué de nombreux navires marchands en mer Rouge. liés selon eux aux intérêts israéliens. Les États-Unis notamment ainsi que le Royaume-Uni ont lancé des opérations au Yémen en réponse à ces attaques.

Ce mercredi, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant Il a déclaré qu’il ne voulait pas d’une guerre totale avec le Hezbollah au Liban, même si son pays a la capacité de ramener son voisin à « l’âge de pierre », a-t-il prévenu.

Auparavant, chef du Hezbollah Hassan Nasrallahil a dit que “nulle part» d’Israël serait à l’abri de ses missiles en cas d’incendie.

Les États-Unis, l’ONU et la France ont également mis en garde contre une guerre totale entre Israël et le Hezbollah.

Masoud Pezeshkian et Saeed Jalili

Le réformateur Massoud Pezeshkian et les ultraconservateurs Saeed Jalili sera en compétition pour la présidence iranienne dans un deuxième tour des élections après qu’aucun des deux candidats n’ait obtenu 50% des voix lors du premier, a rapporté samedi la Commission électorale du pays.

Ces élections présidentielles ont enregistré le taux de participation le plus bas de l’histoire de la République islamique d’Iranavec seulement 40% des votants qui s’est rendu aux urnes, un fait qui montre le mécontentement des citoyens en raison de la situation économique et du manque de libertés.

Aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue des voix” a déclaré le porte-parole de la Commission électorale, Mohsen Eslamilors d’une conférence de presse télévisée.

Un deuxième tour aura lieu comme prévu par la loi, le 5 juillet.“, a ajouté Eslami, qui a annoncé que 24.535.185 personnes ont voté, ce qui représente 40% du corps électoral.

Les gens votent aux élections en Iran (Yasser AL ZAYYAT/AFP)

Aux élections Le réformiste Pezeshkian l’a emporté avec 10 415 991 voix, soit 42,4% du total.suivi de près par Jalili avec 9 473 298 voix soit 38,6%.

Loin d’être favori au début de la campagne électorale, le pragmatique conservateur Mohammad Baqer Qalibafavec 3.383.340 voix, soit 13,79%, et au-delà le quatrième candidat est le religieux Mostafa Pourmohammadi avec 206 397 suffrages, soit 0,8%.

Des élections ont lieu pour choisir le successeur du président Ebrahim Raïssidécédé dans un accident d’hélicoptère en mai, avec sept autres personnes.

Le président iranien a un pouvoir de décision sur les questions nationales et, dans une moindre mesure, sur la politique étrangère et de sécurité de l’Iran, où Ali Khamenei Il agit en tant que chef d’État doté de vastes pouvoirs.

(Avec informations de l’AFP et de l’EFE)

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