Parution de « Poésie Complète », le livre qui rassemble l’œuvre de Guillermo Etchebehere

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Guillermo Etchebéherele poète le plus transcendant que le parti Cañuelas ait produit, était l’auteur Pouls de la Terreun (1940), la journée de l’homme (1943), La graine du vent (1947) et La lumière permanente (1956). Ces quatre livres, ainsi que la transcription de quelques conférences et poèmes publiés dans des revues littéraires, paraissent pour la première fois ensemble dans une anthologie.

« Poésie complète », L’hommage nécessaire et juste au poète de Cañuelense était une initiative du ranch culturel Les Uncalitos qu’ils partagent Susana Frasseren et Pablo Garavaglia; du café littéraire Silence et voix; et le directeur de la bibliothèque Sarmiento, Juan Manuel Rizzi, responsable d’une compilation qui a nécessité plusieurs années de recherche.

L’impression de 100 exemplaires par Éditions Dock Il est désormais disponible en Bibliothèque et sur la plateforme de l’éditeur. La Commune de Cañuelas a collaboré avec une partie du coût d’impression et le reste a été couvert par la contribution de ceux qui ont effectué un achat anticipé et par des dons anonymes. Les promoteurs du projet sont en pourparlers avec le bibliothèque nationale faire une présentation officielle dans ce domaine.

Etchebehere est né à Cañuelas le 18 juin 1917 au sein d’une famille d’épiciers et d’agriculteurs basques. Il a terminé ses études primaires à l’école n°1. Son approche de la littérature s’est faite dans la bibliothèque populaire de la ville et à travers son admiré Carlos Véga. À l’âge de 19 ans, il s’installe à Buenos Aires pour travailler dans Bunge et né où je rencontrerais le dramaturge Carlos Gorostiza, votre ami et confident.

Auteur d’une œuvre lyrique nourrie du paysage rural et du travail des hommes de Buenos Aires, au profil militant sans pour autant laisser de côté une fine sensibilité, il fut membre du mouvement poétique appelé « Génération des années 40 » et le Groupe Liluli (nom tiré du livre du même nom de Romain Rolland).

La couverture de la compilation.

Le célèbre poète argentin Jorge Calvetti a défini Etchebehere comme « l’une de nos valeurs les plus réelles et transcendantes », soulignant qualité humaine et littéraire par rapport à d’autres contemporains dont les œuvres manquaient de personnalité. “Beaucoup de poèmes méritent d’être signés par des fantômes, tellement ils sont loin de la vie.”

« Le lyrisme exacerbé, l’attachement à la terre et à l’enfance – à Etchebehere pas idyllique – Cela inclut aussi le social, l’autre comme un frère qui souffre. Peut-être à cause de ça Atahualpa Yupanqui, À qui Etchebehere a promis son livre, l’ayant à peine connu, après la mort du poète, il s’est approprié plusieurs de ses vers, mettant en musique les trois dixièmes dans deux milongas: “La mano de mi rumeur” et “Memoria para el olvido”, inclus dans l’album El canto del viento (1980) » souligne Juan Manuel Rizzi dans la note biographique qui ouvre l’anthologie.

“Les Basques” décédé le 2 juin 1978 victime d’un anévrisme de l’aorte abdominale causé par son addiction au tabac. Ses restes reposent au cimetière municipal de Cañuelas à côté de ceux de son père, Guillaume Primitif.

Dans le prologue, Susana Frasseren Il se souvient qu’il est entré en contact avec les poèmes d’Etchebehere au début de son adolescence : « J’ai vu les élevages, les cultures, les bosquets, les gens qui travaillaient dans les champs, la nostalgie de ceux qui immigraient, la mort prématurée, le départ infini des mes proches, l’injustice dans le monde, j’ai entendu les oiseaux chanter, j’ai senti l’arôme et le vent dans les eucalyptus qui ont nommé le champ qui m’a donné de profondes métaphores. Et il a souligné que même si une partie de son travail concerne de petits paiements« sa poésie est universelle ».

Plaques dans le caveau d’Etchebehere, au cimetière municipal de Cañuelas. Fichier InfoCañuelas.

À Cañuelas, son œuvre reste oubliée, malgré les efforts déployés par les professeurs de langues. Graciela Raffo et Susana Ponce de León d’Indavereaqui, contrairement au programme officiel, incluait Etchebehere parmi les poètes de ses classes, le faisant ainsi un peu plus connaître parmi plusieurs générations d’étudiants qui ont appris à découvrir les métaphores avec son poème « Oiseaux » ou ont été émus par la profondeur de « Mes grands-parents basques.

« Poésie complète » C’est une nouvelle invitation à explorer ses paysages.

DES OISEAUX

Promenades de midi
au-dessus des nuages ​​voyageurs.
Sous les larmes vertes
d’un vieux saule qui rêve,
la fatigue de deux bœufs
ruminer les heures assoiffées.
Les oiseaux, les backwaters
comédies musicales pour la sieste
ils portent le soleil dans leur bec
et sur les ailes du chèvrefeuille
décorer avec la nuit
le sac des étoiles.
Au loin le ciel s’incline
à propos de la soif de la terre.
Entre deux rangées de pins,
éclabousser dans les fossés
et jetant leurs voix au vent
—troupe céleste de flèches—
les enfants courent, libérant
des troupeaux de rires frais
et cherchant avec ses désirs
et avec leurs frondes éveillées
un lit moelleux de plumes
pour la mort de pierre.
Quand la nuit a semé
silence bleu sur les chemins
le plus enfantin des enfants,
le plus petit sourire,
a quitté le tour de jeux
et je suis parti avec les lucioles
portant un trille étouffé
par les frondes perfides.
À côté d’un arbre avec le tronc
dévoré par le lierre,
fait un nid d’herbes
pour la calandre morte ;
et à propos du vol frustré
des deux ailes sanglantes
mets un coquelicot blanc
et une caresse de soie.
La lune trouvée embrassée
dans un coin du jardin,
la tristesse d’une mort
avec l’enfance d’un poète.

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Écrit par : Germán Hergenrether

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