“Doit comprendre et utiliser les réseaux sociaux pour ce qu’ils sont : un outil d’inspiration. De là, nous tirons beaucoup d’idées, nous prenons conscience de la diversité, nous ressentons accompagné dans notre insécurité“, nous apprenons des trucs… et des influenceurs, en tant que prescripteurs de ce média, exactement les mêmes : ils sont la matérialisation de tout cela, ils sont la partie pratique du sujet”, avance-t-il. Rosa Iglesias Dans l’un des chapitres de son premier livre, Manuel de votre propre style (et de celui de personne d’autre) (Almuzara). Le fondateur d’El Estilario ne se contente pas de conseiller prendre conscience des réseaux sociaux sous un autre anglemais nous invite à devenir les influenceurs de notre maison dans ce manuel didactique dans lequel l’important est de se connecter avec nous-mêmes et avec notre propre essence.
Rosa Iglesias, comme il le fait sur son blog depuis 2008 et sur son profil Instagram, encourage ses lecteurs dans ce manuel à ne pas se laisser aveugler par les tendances passagères et à se les approprier intelligemment. Cela se traduit par une garde-robe plus claire, où chaque vêtement a un but et une raison d’être. “Le but est que vous appreniez à combiner tous les ingrédients accrochés à vos cintres, pour créer un style qui vous ressemble authentiquement et qui reflète toutes les facettes de votre vie”, explique-t-il. Acceptez votre drame, comme signal de départ pour un voyage de découverte de soi, est la base sur laquelle le styliste et expert en image personnelle nous invite à soutenir notre propre style, sans tomber dans les comparaisons ni être « trop tyranniques avec nous-mêmes ». Tout cela et bien plus encore peut être découvert dans ce premier livre, qui Il est né des compilations qu’Iglesias elle-même avait faites de ses recommandations sur son blog avec une lecture beaucoup plus actuelle et qui vise à devenir un manuel de référence dont tirer beaucoup de jus à chaque nouvelle lecture.
Embrasser le drame, point de départ vers notre essence
Rosa Iglesias parle ouvertement de la conception que nous avons parfois de nous-mêmes et le rejet qui provoque parfois un regard dans le miroir. Un corps auquel on ne s’identifie plus, un style qui ne nous appartient plus et un drame qui s’intensifie de plus en plus lorsque l’on doit s’habiller et que l’on n’a pas (ou plutôt ne sait pas) quoi porter. Tant dans le manuel que sur son profil Instagram, la styliste vous invite à « embrasser le drame » comme premier pas vers une connexion avec notre essence. “Nous sommes très stupides et nous avons tendance à nous en vouloir excessivement, en nous concentrant sur le négatif et en oubliant le positif. Les deux choses font partie des nistras elles-mêmes et rien n’est mauvais. Il faut se regarder et se reconnaître, maintenant je suis comme ça et je dois utiliser des vêtements pour me reconnecter à moi-même, pas pour me punir”, recommande l’expert.
Le vêtement comme outil et l’uniforme comme élément de sécurité
Lorsqu’il s’agit d’atteindre cette reconnexion personnelle, Rosa Iglesias considère les vêtements comme le meilleur des outils, même si, comme pour tous les outils, ils peuvent être mal ou bien utilisés. Il est essentiel de savoir mettre le vêtement à notre service car, en fin de compte, c’est ce qui nous définit. Dans ce sens, le styliste se penche sur le concept de sécurité uniforme, un style avec lequel nous nous sentons toujours à l’aise et qui nous donne du pouvoir. “Le concept d’uniforme concerne davantage les ressources spéciales qui nous permettent de nous sentir en sécurité. Porter toujours les mêmes vêtements n’est pas la même chose que toujours s’habiller de la même manière. Nous pouvons rester coincé dans une conception vestimentaire et ça nous fait tomber dans le flou et l’uniforme n’est pas cela, il s’agit de savoir dans quels vêtements nous nous sentons à l’aise et de les expérimenter, toujours dans le même style”, conseille-t-il. Pour réaliser cette reconnaissance de l’uniforme personnel et comment en profiter, Iglesias recommande “l’album de photos devant le miroir.
Journal photo devant le miroir pour travailler son propre style
Combien de fois avons-nous pris une photo à envoyer à un ami pour qu’il nous dise ce qu’il pensait de notre look ? Eh bien maintenant, cet ami, c’est nous-mêmes. Pour rafraîchir notre garde-robe, Rosa Iglesias recommande dans son manuel de prendre des photos de nous-mêmes quotidiennement (peut-être pas nécessairement tous les jours) sans aucune prétention, juste pour les conserver et les utiliser pour que notre cerveau rafraîchit l’image de nous-mêmes. Nous n’avons pas besoin de le télécharger sur les réseaux ou de prêter attention à notre visage ou à nos cheveux, il suffit de regarder les vêtements, les accessoires et ce qui les rend spéciaux. Tel un journal intime, cet album photo nous aidera à nous souvenir des looks que nous avons portés et que nous n’avons pas aimé ou réinterprété les autres, en étant clair sur ce qui nous convient le mieux.
L’influenceur de votre propre maison
Les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant. D’une part, ils peuvent servir de source d’inspiration pour pratiquement tout et, d’autre part, ils peuvent devenir un fardeau émotionnel. Rosa Iglesias recommande d’y accéder avec des perspectives, étant conscient que ce que nous voyons est une photo d’un moment précis que quelqu’un a voulu montrer, n’est pas l’image entière et réelle de cette personne. “Sur les réseaux sociaux, nous voyons une image fantastique et nous avons tendance à nous comparer à cette image, qui est instantanée. Comme cette personne est belle, comme elle pose bien, comme tout lui va bien… Nous nous martyrisons pour cela parce que nous on aime le drame et on reste avec ce qu’on n’a pas”, explique la styliste. Pour éviter de tomber dans cette boucle de négativité, Rosa Igkesias nous invite à devenir les influenceurs de notre propre maison, à voir le bien et le positif que nous avons, mais aussi à reconnaître le mal et à prendre conscience que cela fait partie de notre vie.
joyeuses estilarias
Lorsque la maison d’édition a demandé à Rosa Iglesias d’écrire un livre, elle était très enthousiaste. Il avait déjà beaucoup de matériel, il lui suffisait de lui donner forme pour concevoir ce livre qu’il a conçu dès le premier instant comme un manuel. “Je n’avais jamais envisagé d’écrire un livre et j’étais très excité quand ils me l’ont proposé, il fallait juste que je donner une tournure aux idées que j’avais déjà écrites et façonnez-le de manière à ce que la personne qui le lit apprécie le processus. Pour moi, ce fut une catharsis”, nous dit-elle. Deux séances de dédicace plus tard (à Madrid et Séville) et à l’approche de la suivante (le 11 juillet à La Corogne), la styliste peut se vanter d’avoir aidé des milliers de personnes avec son livre. de estilarias. Ce qu’il y a de mieux, c’est l’affection que je reçois des gens, je suis surprise que beaucoup de femmes me disent que j’ai changé leur vie parce qu’elles s’étaient abandonnées et cela leur a fait retrouver l’espoir de reprendre le chemin”, conclut-elle. .
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