L’Argentine a enregistré 127 victimes de violence de genre au cours des cinq premiers mois de 2024

L’Argentine a enregistré 127 victimes de violence de genre au cours des cinq premiers mois de 2024
L’Argentine a enregistré 127 victimes de violence de genre au cours des cinq premiers mois de 2024
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Buenos Aires, 1er juin (EFE).- L’Argentine a enregistré 127 victimes de violence de genre au cours des cinq premiers mois de 2024, selon un rapport publié samedi par l’observatoire des féminicides « Adriana Marisel Zambrano », qui dirige La Casa del Encuentro.

Du 1er janvier au 31 mai 2024, il y a eu 114 féminicides, trois lesbicides, un trans/travesticicide et neuf féminicides liés entre eux, sur des hommes et des enfants adultes, selon le rapport de l’organisation non gouvernementale.

En conséquence, 124 enfants se sont retrouvés sans mère, dont 63 % étaient mineurs.

Comme le démontre chaque rapport, l’endroit le plus dangereux pour une femme en situation de violence continue d’être son domicile ou celui partagé avec l’agresseur, puisque 58 % des victimes ont été assassinées à leur domicile et 56 % ont été assassinées par leur partenaire ou ex. -les partenaires. .

“Neuf années pendant lesquelles les statistiques ne diminuent pas, avec un État absent qui ne montre aucun intérêt à développer des politiques publiques pour le traitement, l’assistance et la prévention de la violence de genre et avec un sous-secrétariat pour la protection contre la violence de genre qui ne semble pas avoir de voix, ” La Casa del Encuentro a publié sur ses réseaux sociaux.

L’organisation a indiqué que le sous-secrétaire a été transféré au ministère de la Justice sans expliquer les actions qu’il mènera ni avec quel budget.

Parmi les victimes, le rapport indique que 17 d’entre elles avaient déjà porté plainte ; Par ailleurs, cinq féminicides ont fait l’objet d’une mesure préventive de précaution et sept sont des agents ou anciens agents des forces de sécurité.

Onze des féminicides ont eu lieu dans un contexte de criminalité liée à la drogue, huit victimes présentaient des signes d’abus sexuels, une est présumée se livrer à la prostitution ou au trafic, deux victimes étaient enceintes, sept étaient des migrantes ; tandis que 17 féminicides se sont suicidés. EFE

vd/gad

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