Nariño : la JEP convoque d’anciens gouverneurs pour fumigation de cultures illicites

Nariño : la JEP convoque d’anciens gouverneurs pour fumigation de cultures illicites
Nariño : la JEP convoque d’anciens gouverneurs pour fumigation de cultures illicites
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Les magistrats du Juridiction spéciale pour la paix (J.E.P.) a convoqué quatre anciens gouverneurs de Nariño pour témoigner sur la mise en œuvre et l’impact de la stratégie d’éradication forcée des cultures à usage illicite, par pulvérisation aérienne de glyphosate, dans les municipalités de Tumaco, Ricaurte et Barbacoas, pour des événements survenus entre les années 2000 et 2013.

Ces débats étaient prévus les 17 et 25 juin, auxquels doivent assister les anciens gouverneurs, Parménio Cuéllar Bastidas, Eduardo Zúñiga Eraso, Antonio Navarro Wolff et Raúl Delgado Guerrero.

Ces témoignages font partie du travail judiciaire ordonné par la JEP, dans le cadre des enquêtes menées par la Chambre de reconnaissance de la vérité dans le dossier 02 lié à les crimes graves qui auraient été commis par la force publique dans ces municipalités de Nariño.

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De même, la JEP a appelé les victimes des municipalités prioritaires qui ont subi de graves violations des droits de l’homme et des infractions au droit international humanitaire (DIH)engagés lors de l’éradication de cultures à usage illicite de glyphosate, à formuler leur demande formelle pour être accrédités dans le cadre de cette enquête.

Dans le cadre des enquêtes, la Chambre de reconnaissance de la vérité a identifié plus de 400 actes graves et représentatifs qui auraient été commis par des agents de l’État membres de la Force publique, parmi lesquels : 98 ont été exécutés dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie d’éradication forcée des cultures à usage illicite, par pulvérisation aérienne de glyphosate.

“Ce cas macro de la Truth Recognition Room développe deux axes d’investigation par les acteurs, avec une méthodologie territoriale qui intègre des approches de genre, ethnico-raciales et territoriales et environnementales”, a déclaré la JEP.

Selon les organisations de victimes, indigènes, afro-colombiennes, paysannes et de défense des droits de l’homme, on constate que Des dommages graves, différenciés et disproportionnés ont été causés à la population civile, à ses biens, au territoire et à la nature.

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Selon les autorités, il y aurait eu des dommages directs à la santé de la population et de graves impacts environnementaux, notamment la destruction des cultures de pain, plantes médicinales et pollution des rivières et ruisseaux.

Les victimes ont également rapporté dans leurs rapports que ces opérations auraient provoqué des déplacements forcés et Ils ont compromis les conditions de vie des communautés, exacerbant les situations de vulnérabilité et les conflits sociaux.

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