Les systèmes d’approvisionnement en eau constituent l’un des effets les plus notables du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre Cuba sur le secteur des ressources hydrauliques de la province de Holguín.
Juan Mario Echavarría Hernández, délégué territorial de ce front, a déclaré à l’ACN que la politique génocidaire limite fondamentalement les sources de financement et l’achat de matières premières, comme les canalisations et les pompes hydrauliques, tout en multipliant les coûts de transport.
Il a souligné que la modernisation des technologies est également affectée en raison de l’impossibilité d’acquérir des intrants contenant jusqu’à 10 pour cent de composants d’origine américaine dans leur fabrication.
Il a déclaré que ces conditions, aggravées ces dernières années par plus de 200 mesures supplémentaires, ont un impact négatif sur l’exécution de nouveaux investissements et l’amélioration des infrastructures, ce qui permettrait d’élever la qualité du service et de réduire les cycles dans certaines localités où ils dépassent les 20 jours.
En revanche, et grâce à l’application de la science et de l’innovation technologique, des alternatives sont recherchées pour remplacer les pièces importées par d’autres fabriquées au niveau national, en maintenant les normes de qualité, a souligné le responsable.
Par exemple, dans les pompes des réseaux d’adduction, dont le fonctionnement dépasse 40 ans, les joints, les vannes, entre autres pièces, sont remplacés par des matériaux indigènes résultant des travaux de recherche des techniciens et spécialistes du secteur, a-t-il noté.
Ces solutions permettent d’intégrer de nouveaux clients aux systèmes d’aqueduc et d’égouts et de garantir l’approvisionnement des zones rurales et difficiles d’accès, incluses dans les programmes sociaux priorisés par la Révolution cubaine.
L’effet négatif du blocus sur l’économie nationale s’élève à environ cinq milliards de dollars par an et touche, entre autres secteurs, la santé, l’éducation, les transports, les communications, l’agriculture, la science et l’innovation technologique.
Depuis plus de 60 ans, la politique hostile limite le commerce direct d’intrants, pièces de rechange, machines et autres agrégats, fabriqués aux États-Unis ou avec des composants fabriqués par des entreprises nord-américaines, ce qui oblige l’île des Caraïbes à se procurer des moyens auprès de pays tiers, avec pertes de transport considérables.
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Avec des informations de l’agence de presse cubaine
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