Le Brésil demandera l’extradition des putschistes présumés arrivés en Argentine sans passer par les contrôles d’immigration

Le Brésil demandera l’extradition des putschistes présumés arrivés en Argentine sans passer par les contrôles d’immigration
Le Brésil demandera l’extradition des putschistes présumés arrivés en Argentine sans passer par les contrôles d’immigration
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Sur ordre du STF, jeudi dernier, la police fédérale brésilienne a procédé à une méga opération pour arrêter 209 accusés de tentative de coup d’État contre Lula Da Silva le 8 janvier 2023, jour de son investiture présidentielle. Enquêtes sur l’opération Lesa Patria, ils assurent que 65 des accusés sont réfugiés en Argentine. Aucun n’aurait subi les contrôles d’immigration.

Il directeur de la police fédérale du Brésil, Andrei Passos Rodriguesa déclaré que “nous dresserons une liste de tous les condamnés qui se trouvent éventuellement en Argentine et nous enverrons des demandes d’extraditionle tout en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le Tribunal fédéral suprême.”

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Jeudi dernier, la police fédérale brésilienne a mené des opérations pour arrêter 209 personnes accusées d’être des putschistes.

Une fois la liste des fugitifs complétée, le STF émettra un ordre d’extradition qui sera envoyé à l’Argentine par le Département du recouvrement d’avoirs et de la coopération juridique internationale (DRCI)du ministère brésilien de la Justice. Le gouvernement de Lula doute de la collaboration de Javier Milei. Ils soupçonnent plutôt qu’ils feraient le contraire.

Ils sont connus liens entre l’ancien président brésilien de droite Jair Bolsonaro et le gouvernement libertaire. Sans aller trop loin, le lieu où son fils Eduardo a demandé l’asile pour ses compatriotes en fuite se trouvait lors d’une réunion de la droite sud-américaine organisée par le députée de La Libertad Avanza, María Celeste Ponce, tenue au Congrès national.

Le gouvernement a nié la présence de putschistes dans le pays

Le Ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a démenti ce samedi la présence de fugitifs brésiliens dans notre pays. “Nous n’avons toujours aucune information de ce type, nous n’avons pas d’alerte rouge sur ces personnes (…) Aucune demande n’est parvenue au ministère de la Sécurité, ni d’Interpol, ni de personnes, ni de noms, ni de listes.“, a-t-il déclaré dans des déclarations à Radio Mitre.

Au-delà de la demande formelle du Brésil, qui sera envoyée la semaine prochaine, ils ont demandé si le gouvernement était au courant de la présence des fugitifs brésiliens. “Nous ne l’avons pas confirmé”, a encore insisté Bullrich et Il a assuré que pour l’instant il ne s’agissait que de “propagande”.

Puis il a essayé un explication de À quoi ressemblerait une procédure d’extradition ?. “C’est une chose que le Brésil demande des extraditions. Une autre chose est qu’ils aient déjà eu un procès ou une condamnation, et c’est le moment où l’on peut demander une extradition. Il est difficile de le demander s’il n’y a pas de dossier judiciaire ou s’il y a une alerte d’un type qui permet d’envoyer des personnes“, dit Bullrich.

L’acte par lequel Eduardo Bolsonaro a demandé l’asile politique pour ses compatriotes en fuite

L’événement auquel il a participé Eduardo Bolsonaro a été appelé “Censure, liberté d’expression et droits de l’homme au Brésil”. Il a été coordonné par le député LLA Maria Céleste Ponce et cela s’est déroulé dans la salle des Pas Perdus.

Eduardo Bolsonaro n’est pas le seul législateur brésilien à s’exprimer. Ils étaient Julia Zanatta (Parti libéral), Marcel Van Hattem (Novo) et l’avocat Gabriela Ritter, de l’Association des victimes et proches du 8 janvier (ASFAV).

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Selon ces législateurs, l’un des principaux responsables des persécutions qu’ils dénoncent est Alexandre de Moraes, l’un des juges de la Cour suprême de justice du Brésil. Ils l’accusent de censurer et d’interdire de parler contre Lula et en faveur de Jair Bolsonaro.

Lors de la réunion, à laquelle ont participé une centaine de personnes, le représentant libertaire Ponce a appelé à l’unité de la droite régionale contre la gauche. “La “La nouvelle droite du Brésil et de l’Argentine est réunie ici pour dénoncer énergiquement la persécution politique subie par les citoyens brésiliens, mais aussi pour rappeler à la gauche que nous sommes prêts à défendre les valeurs occidentales et à être le phare de l’Occident dans le monde”. dit Ponce.


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