contrôle l’hygiène dans les propriétés abandonnées pour protéger la santé publique

contrôle l’hygiène dans les propriétés abandonnées pour protéger la santé publique
contrôle l’hygiène dans les propriétés abandonnées pour protéger la santé publique
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  • La municipalité de Cordoue a pu, pour la première fois, intervenir sur des terrains privés après avoir été autorisée par la justice.‌
  • La nouvelle unité intègre différents secteurs de la municipalité et des organismes externes. Cherche à empêcher la prolifération des vecteurs de maladies.‌
  • Les voisins peuvent signaler les terrains qui présentent des conditions d’abandon au numéro 351-610-0517, du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00.

Dans le but d’éliminer les sources infectieuses et de prévenir la transmission des maladies, la municipalité de Cordoue a mis en place l’Unité de Risque Sanitaire (URS). Elle est spécifiquement chargée de gérer les conditions d’hygiène dans les propriétés qui sont ou non en état d’abandon.

L’unité a débuté ce mardi avec la perquisition d’une maison de la Villa Azalais, transformée en micro-déchetterie en plein quartier. L’endroit accumulait des débris, des conteneurs de toutes sortes, du bois, de la nourriture, d’autres déchets de taille, des appareils électroménagers, du carton, des pneus et possédait une enceinte précaire, entre autres graves manques d’entretien.

Pendant trois jours, le nettoyage total de la propriété a été réalisé avec l’extraction de plus de 50 tonnes de déchets. Une pelle mécanique a été utilisée pour démonter les blocs de déchets, une chargeuse compacte et 25 voyages de camions pour transporter le matériel.

L’espace appartenait à son propriétaire qui a commencé à accumuler objets et déchets de toutes sortes il y a plus de 20 ans. La quantité de déchets et d’éléments atteignait plus de trois mètres de hauteur.

Les habitants de l’îlot ont dû faire face à ces « micro-déchets » pendant des années, subissant les mauvaises odeurs, la prolifération de souris et autres vermines, ou encore les dégâts causés aux murs mitoyens des voisins alentours.

L’opération a été autorisée par la justice et la municipalité a déposé une plainte pénale pour risque sanitaire, en plus de soumettre le procès-verbal au Tribunal municipal de l’environnement.

Les Promoteurs de Coexistence et l’Institut de Protection de l’Environnement et des Animaux ont participé à la préparation du procès-verbal, tandis que le personnel d’Hygiène Urbaine, du CPC Rancagua et de son Centre Opérationnel, a collaboré au nettoyage des lieux.

La Protection Civile a désinfecté la propriété et évalué l’intégrité des murs mitoyens des voisins.

Commandes motorisées

L’URS est coordonnée par les tribunaux administratifs correctionnels (TAF) et le ministère de la Santé et intègre différents territoires communaux et organismes externes. Articule les efforts visant à étendre les contrôles que chaque zone ne pourrait pas effectuer individuellement.

«Cette nouvelle approche basée sur la collaboration citoyenne et le respect volontaire cherche à générer un changement de comportement individuel et collectif», explique Juan Manuel Aráoz, président des tribunaux administratifs correctionnels.

L’unité assurera la santé publique en promouvant des actions préventives dans les espaces privés pour le désherbage, le nettoyage, la fumigation et toute autre tâche empêchant la prolifération de vecteurs de maladies tels que les moustiques, les souris, les mouches, entre autres.

Depuis 2021, le TAF a reçu plus de 40 000 plaintes via l’application Citizen pour manque d’entretien des propriétés et des trottoirs en général. En envoyant des convocations, la municipalité a réussi à faire réparer 85% des plaintes sans qu’il soit nécessaire de recourir à aucune sanction.

Les autres acteurs centraux de l’URS sont le Conseiller juridique, le Ministère public, les organismes provinciaux de santé, l’Entité des travaux et services de Cordoue, la police, la Garde urbaine municipale, le Secrétariat d’innovation et de transformation numérique, les centres de communication, de sport et de quartier.

Il opère dans le cadre réglementaire du Code pénal (délits contre la santé), du Code de procédure pénale (mandat de perquisition), de la loi provinciale 9 666 (sites à risque pour la santé), de l’ordonnance municipale 8 116 (hygiène obligatoire dans les bâtiments) et du Code de coexistence municipale.

Comment signaler

Les voisins peuvent collaborer au contrôle de ces sites qui présentent des conditions d’abandon et de risque sanitaire. Pour cela, la municipalité a activé le numéro 351-610-0517, qui recevra les plaintes du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00.

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