Le Chili soutient le travail de la CPI après les révélations sur l’espionnage israélien

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Santiago du Chili (EFE).- Le ministère des Affaires étrangères du Chili a exprimé dimanche son soutien à la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle puisse « accomplir son travail sans intimidation ni menace » et « de manière indépendante et impartiale ». manière.”

Après qu’une enquête journalistique a révélé les tentatives d’Israël depuis des décennies pour influencer et intimider la Cour internationale dans ses enquêtes, le ministère chilien des Affaires étrangères a rejeté, dans un communiqué, « tout acte de harcèlement ou d’intimidation » contre la CPI et a réaffirmé son « ferme engagement » à dit le tribunal.

Le Chili rejette « tout acte de harcèlement ou d’intimidation »

Le texte a été promu conjointement par le Chili, la Belgique, la Jordanie, la Slovénie et le Sénégal et soutenu par 88 autres pays.

Le 20 mai, le Chili a soutenu l’annonce du procureur de la CPI, Karim Khan, d’émettre un mandat d’arrêt contre les dirigeants d’Israël et du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan. EFE/Mauricio Dueñas Castañeda

En outre, en janvier dernier, le Chili et le Mexique ont soumis la situation en Palestine à ce tribunal pour qu’il enquête sur les crimes commis en Palestine et en Israël depuis le début de la guerre à Gaza.

37 300 morts dans la bande de Gaza

Depuis le 7 octobre dernier, plus de 37 300 personnes ont été tuées par les tirs israéliens dans la bande de Gaza et près de 85 300 ont été blessées, selon les données du ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, gouvernée par le Hamas.

Une zone détruite après une opération militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. EFE/STR

La CPI, basée à La Haye (Pays-Bas), est une cour pénale qui poursuit les personnes (et non les États) considérées comme les plus responsables d’atrocités. Elle compte 124 États membres, parmi lesquels il n’y a pas Israël, mais la Palestine, ce qui lui donne compétence sur les crimes commis sur le territoire palestinien ou par des ressortissants palestiniens dans un autre État, même s’il n’en est pas membre.

Israël – comme les États-Unis et la Chine – a signé mais n’a pas ratifié le Statut de Rome, qui constitue la CPI, de sorte que la portée de la mesure du procureur Khan reste floue.

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