Certains panneaux solaires menacent d’ouvrir une crise diplomatique entre le Chili et l’Argentine

Certains panneaux solaires menacent d’ouvrir une crise diplomatique entre le Chili et l’Argentine
Certains panneaux solaires menacent d’ouvrir une crise diplomatique entre le Chili et l’Argentine
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Le président du Chili, Gabriel Borica accusé durement, ce lundi, son homologue argentin, Javier Mileipour l’installation de panneaux solaires sur une base militaire dans le Patagonie, qui ont pénétré trois mètres en territoire chilien. Lors de sa visite officielle en France, Borique a révélé qu’il avait brièvement commenté la controverse avec Milei et que le message de le Chili C’était clair : “C’est un principe fondamental de respect entre les pays et, par conséquent, ils doivent retirer ces panneaux solaires le plus rapidement possible, sinon nous le ferons”.

De même, le président chilien a avoué que l’exécutif argentin avait déjà officiellement présenté ses excuses pour l’incident. “Nous avons reçu des excuses du ministère argentin des Affaires étrangères, mais je voudrais vous dire très clairement que les frontières ne sont pas quelque chose qui peut être ambigu et qu’il s’agit d’un principe fondamental de respect entre les pays”, a déclaré Boric.

Ainsi, le président chilien a exigé que le Gouvernement de Javier Milei le retrait immédiat de ces panneaux solaires. “Vous devez retirer ces panneaux solaires le plus vite possible, sinon nous allons le faire”, a-t-il déclaré, selon la presse chilienne.

Boric a souligné les “excellentes relations” qu’il entretient avec Argentine et a ajouté qu’il est “important de ne pas faire de déclarations incessantes, ni d’essayer de faire preuve de créativité à ce sujet”. “Ce que nous devons faire ici, c’est respecter les frontières, c’est ce que nous exigeons concernant notre territoire.”

Quelques heures plus tard, le porte-parole du gouvernement chilien s’exprimait dans le même sens : Camila Vallejoqui a répondu à l’ambassadeur d’Argentine au Chili, Jorge Faurieque son pays n’était pas disposé à attendre l’été, comme le diplomate l’a demandé, pour les panneaux controversés installés dans le Poste de surveillance et de contrôle du trafic maritime, étape 12.

Vallejo a admis que le Chili avait écouté les explications données par Argentine dans lequel il a souligné qu’il s’agissait d’une simple erreur mais a souligné que “les questions de souveraineté territoriale sont délicates”. Surtout, quand on parle d’infrastructure d’une base militaire, il ne s’agit pas de n’importe quelle infrastructure.

“Quelle que soit l’excuse, on pourrait espérer que cette erreur soit réparée le plus rapidement possible, et si nous n’y parvenons pas, nous avons effectivement le droit de le faire nous-mêmes, en tant que pays”, a déclaré le ministre chilien à une station de radio locale, selon les informations. EFE.

Le retrait, selon lui, devrait avoir lieu “au cours des prochaines semaines, des prochains mois, mais attendre l’été est une longue période, comme le verra le président Boric avec le ministère des Affaires étrangères”. “C’est une erreur inquiétante, nous avons différents niveaux et nous pensons que cela peut être facilement résolu”, a-t-il conclu.

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