Le Bureau de gestion des risques de catastrophe de Huila a informé la communauté en général de la situation climatique actuelle dans le département et des actions préventives à entreprendre.
Il a souligné que la Colombie est un pays avec une grande diversité climatique et que les moyennes historiques montrent qu’il y a des zones du pays où les précipitations sont abondantes et dans d’autres assez faibles. « Pour la région andine où se trouve Huila, au mois de juin, nous avons observé une diminution des précipitations. Cependant, il est important de noter que même s’il y a une diminution, cela ne signifie pas qu’il arrête complètement de pleuvoir. Par conséquent, nous entrons dans la deuxième saison avec moins de pluie », a souligné Isabel Hernández Ávila, coordinatrice du Bureau de gestion des risques de catastrophe de Huila.
À court et moyen terme, les différents modèles internationaux de prévision climatique montrent qu’après la fin d’El Niño, il y aurait une transition d’environ deux mois avec des conditions neutres dans l’océan Pacifique, ce qui laisserait place au phénomène La Niña. On peut en déduire que la saison la moins pluvieuse de 2024 pourrait être influencée par l’apparition de La Niña.
« Nous reconnaissons la présence d’une deuxième saison de moindre pluie au milieu de l’année, qui s’étend de la mi-juin à la mi-septembre. C’est pour cette raison que les actions préventives nécessaires doivent être menées pour se préparer à toute éventualité climatique », a déclaré Isabel Hernández Ávila.
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