Granma omet la vérité sur la classification de Cuba dans le rapport annuel sur la traite des êtres humains

Granma omet la vérité sur la classification de Cuba dans le rapport annuel sur la traite des êtres humains
Granma omet la vérité sur la classification de Cuba dans le rapport annuel sur la traite des êtres humains
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La récente publication du journal officiel du gouvernement cubain, Granma, intitulée « Accuser Cuba de trafic d’êtres humains, une autre ruse pour justifier la guerre économique », présente une vision déformée de la classification de Cuba dans le rapport annuel du Département d’État américain. traite des êtres humains. Granma accuse les États-Unis d’utiliser cette classification comme une manœuvre politique pour justifier le blocus et d’autres mesures coercitives. Cependant, il est essentiel d’examiner les véritables raisons de cette classification et la manière dont le gouvernement cubain déforme et cache des informations cruciales sur la traite des êtres humains sur l’île.

Granma ignore les nombreuses plaintes concernant les conditions de travail forcé dans la « collaboration médicale » que Cuba offre à d’autres pays. Le rapport du Département d’État, appuyé par des témoignages de médecins cubains et d’organisations internationales, souligne que ces professionnels sont contraints de remettre une grande partie de leurs salaires au gouvernement cubain, vivent sous stricte surveillance et s’exposent à des représailles s’ils tentent de quitter les missions. L’ONU a décrit ces pratiques comme des formes de « travail forcé » et d’« esclavage moderne ».

Granma oublie également de mentionner la grave situation de migration irrégulière promue par le régime cubain. L’accord entre La Havane et Managua en novembre 2021 a provoqué une vague de migrants cubains qui, lors de leur voyage vers les États-Unis, sont victimes de trafiquants d’êtres humains, de policiers corrompus et de criminels. Cette situation est un exemple clair de la façon dont le gouvernement cubain, avec celui du Nicaragua, contribue au trafic d’êtres humains, mettant en danger la vie de milliers de Cubains.

Une autre question que Granma évite est l’envoi de mercenaires cubains dans la guerre en Ukraine, avec l’approbation apparente du régime. Cet acte est un exemple clair de traite des êtres humains, où des individus sont envoyés sous la contrainte dans des zones de conflit, dans des conditions extrêmes et dangereuses.

Le rapport du Département d’État, dirigé par le secrétaire Antony Blinken, souligne que Cuba ne fait pas d’efforts significatifs pour améliorer sa situation dans la lutte contre la traite des êtres humains. Blinken a exhorté le régime cubain à garantir que les programmes d’exportation de main-d’œuvre répondent aux normes internationales du travail et garantissent des salaires équitables versés directement aux travailleurs.

Maintenir Cuba au niveau 3 du rapport sur la traite des êtres humains n’est pas une manœuvre politique, mais une mesure basée sur des faits vérifiables et des plaintes documentées. Cette classification permet aux États-Unis et à la communauté internationale de faire pression sur le régime cubain pour qu’il améliore ses pratiques de travail et protège les droits humains de ses citoyens.

La publication de Granma est une tentative claire de détourner l’attention des véritables raisons de la classification de Cuba dans le rapport sur la traite des êtres humains. En déformant et en cachant l’information, le gouvernement cubain cherche à maintenir un discours qui victimise le régime tout en ignorant les graves violations des droits humains et les conditions d’exploitation subies par de nombreux Cubains. Il est crucial que la communauté internationale continue d’exiger de la transparence et des réformes significatives dans les politiques cubaines en matière de travail et d’immigration afin de protéger ses citoyens et de lutter efficacement contre la traite des êtres humains.

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