Comment demander la prescription d’une amende de la route en Colombie ? | Colombie Nouvelles

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Comment demander la prescription d’une amende de la route en Colombie ? | Colombie Nouvelles
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Les Secrétariats du Transit disposent d’un délai de trois ans pour commencer la collecte coercitive des sanctions. S’ils ne le font pas, vous pouvez demander que l’amende soit prescrite. Image de référence.

Photo : Portefeuille

Les amendes routières en Colombie ont-elles une « date d’expiration » ? La réponse courte est oui et il s’agit d’un processus légalement connu sous le nom de prescription. La loi colombienne établit dans quels cas un conducteur condamné à une amende peut demander l’ordonnance susmentionnée à l’autorité chargée de la circulation.

Premièrement, le Code National de la Circulation Terrestre, en son article 159, prévoit que les sanctions prononcées en cas d’infraction au code de la route expireront dans un délai de trois (3) ans à compter de la survenance de l’événement. Cependant, certains événements doivent se produire en premier pour qu’une amende soit -efficacement- prescrite.

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La prescription intervient lorsque l’autorité routière (de la ville où vous avez été condamné à l’amende) n’informe pas le contrevenant présumé de l’ordre de paiement. Si vous n’avez pas reçu de courrier à votre domicile, d’email ou d’appel vous informant que vous devez payer une amende, l’ordonnance est en bonne voie. Mais il est encore loin de crier victoire.

ABC de la prescription des amendes

Pour mieux comprendre quand le délai de prescription s’applique et quand il ne s’applique pas, il est nécessaire de revoir la procédure régulière de perception d’une amende.

Une fois survenu l’événement qui a donné lieu à l’imposition d’une convocation (rappelons qu’une convocation est une convocation devant l’autorité de la circulation, pas nécessairement une amende), le conducteur est tenu de se présenter aux bureaux de la circulation dans un délai de cinq jours ouvrables qui suivent. .

Lors de cette nomination, le citoyen peut ou non accepter sa responsabilité dans le cas qui a donné lieu à la convocation. Si vous n’êtes pas d’accord avec l’application de l’amende, l’autorité doit vous convoquer à une audience publique où l’accusé sera sanctionné ou acquitté.

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Si l’audience se termine par un jugement contre le conducteur, les autorités ont l’obligation d’informer le contrevenant (dans les 10 jours) de l’ordre de paiement. Autrement dit, les autorités doivent informer le citoyen qu’il doit payer pour sa faute. L’expiration ou non de l’amende en dépend.

Sur la base de ce qui précède, les Secrétariats du Transit disposent d’un délai de trois ans pour lancer la collecte coercitive des sanctions. S’ils ne le font pas, vous pouvez demander que l’amende soit prescrite.

Demander la prescription de l’amende

L’article 159 du Code national de la circulation terrestre indique que la prescription doit être « déclarée d’office ». Il est donc préférable de déposer un droit de pétition. Les droits de pétition, tels qu’ils sont énoncés dans la Constitution colombienne, permettent à un individu de présenter une demande auprès des institutions publiques. L’intervention d’un avocat n’est pas nécessaire pour déposer un droit de requête et il n’y a aucun frais pour sa préparation ou sa réception.

Les avocats recommandent de demander la prescription mentionnant ce qui est indiqué par l’article 159 du Code national de la route et de demander que soit prononcée la prescription de la sanction infligée, relatant l’ordonnance de convocation, sa date et le lieu où se sont produits les faits.

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La loi colombienne stipule que les autorités doivent résoudre dans les 30 jours ouvrables (après réception du document) les droits de pétition demandant une consultation sur des questions relevant de leur responsabilité.

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