qu’est-ce qui se cache derrière ces chiffres

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Il président Javier Milei a utilisé le réseau national lundi dernier pour souligner une étape importante : le troisième mois consécutif d’excédent budgétaire. Dans son message, il n’y a pas eu de nouvelles annonces, mais il s’est plutôt concentré sur la mise en valeur de cette réalisation. D’emblée, il convient de noter que cet excédent a été obtenu non seulement en reportant le paiement des dettes, mais aussi en coupes dans les retraites, les travaux publics et les transferts aux provinces.

Le ministère de l’Économie publie la performance budgétaire correspondant à mars 2024, marquant ainsi la fin du premier trimestre de l’année en termes budgétaires. Le solde positif réalisé au cours du mois s’est élevé à 276 milliards de dollars, avec un excédent accumulé de 1,3 milliard de dollars en termes constants pour le trimestre, selon le rapport du Groupe Romano intitulé “Les chiffres derrière l’excédent budgétaire”.

Le document met en lumière le dernier trimestre en termes d’exécution budgétaire, analyser la nature des ajustements effectués et évaluer la pérennité de cet excédent.

Réduction des dépenses primaires de 35%

Le rapport assure que les dépenses primaires ont connu une baisse de 35% en termes réels sur la période cumulée de 2024 par rapport à la même période de 2023. Cette baisse s’explique principalement par :

  • Une baisse de 35,7% des départs à la retraite, qui représentent 34,8% de l’ajustement total.
  • Les autres secteurs touchés comprennent les subventions (-45,8%), les salaires (-19,6%), les transferts aux provinces (-76,3%) et les travaux publics (-86,8%).
  • Ces éléments ont contribué ensemble à hauteur de 82,4% à la diminution des dépenses primaires.

“La révision de la formule d’ajustement des pensions était cruciale”, estime le Groupe Romano, puisque la précédente avait laissé les salaires en retard par rapport à l’inflation. ce qui a généré une perte importante de pouvoir d’achat (“mixeur”). Même si les nouvelles mesures ont permis un léger redressement du pouvoir d’achat, “étant donné qu’elles sont indexées sur l’inflation, il existe un risque que les retraites soient laissées pour compte en période de croissance économique”, conclut-il.

Concernant les transferts aux provinces et les investissements dans les travaux publics, le document souligne une réduction drastique, “jeindiquant une approche d’ajustement plus sévère qui a affecté plusieurs concepts“.

Diminution des revenus de 4,5%

Les recettes fiscales ont connu une baisse en termes réels, mais pas aussi prononcée que celle des dépenses, ce qui a contribué au résultat positif du solde budgétaire. “Bien que la TVA ait à peine augmenté de 0,5%, les revenus des bénéfices ont subi une baisse de 37,1% en raison des réformes mises en œuvre pendant la campagne électorale.“il ajoute.

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Dépôtphotos

Malgré la réduction générale, les recettes fiscales ont été soutenues par les taxes liées au commerce extérieur, comme Droits d’exportation (augmentation de 71,9%), les droits d’importation (augmentation de 9,4%) et l’importante Taxe PAYS (augmentation de 305%).

Cela témoigne d’un recours inquiétant à des taxes qui peuvent être préjudiciables au commerce international, remettant en question la suppression rapide des restrictions monétaires nécessaires pour stimuler l’activité économique et apaiser les craintes de dévaluation.

L’avenir du surplus

Pour Romano, etL’engagement de la direction actuelle en faveur de la normalisation des comptes publics est évident et elle mène ses actions en conséquence. Cela a fait chuter le risque du pays à des niveaux jamais vus depuis des années et a également permis à l’inflation de baisser grâce à l’ancrage budgétaire solide annoncé (fort impact antérieur sur l’activité).

En attendant, en indexant les retraites dans des domaines de pouvoir d’achat relativement faibles, il lui donne un peu d’oxygène dans l’immédiat en attendant de conclure les différents accords, ainsi que des ajustements de taux qui entraîneront moins de transferts via des subventions.

Cependant, il prévient que même si un grand pourcentage des ajustements sont principalement dus à la liquéfaction ou au non-paiement (CAMMESA), “Le Gouvernement vise un Pacte de Mai qui, avec la loi fondamentale et le chapitre fiscal, lui permettra de disposer de plus d’outils pour surmonter les défis qui se présentent en matière budgétaire.“.

Ces défis reposent sur la durabilité de l’ajustement convenu. “Cela sera crucial non seulement pour l’avenir des comptes publics, mais aussi pour l’ensemble de l’économie”, conclut-il.

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