Malgré les protestations dans les universités contre le soutien américain à Israël, le président Joe Biden a condamné les manifestations et le camping dans les centres universitaires.
Les étudiants américains exigent que l’université cesse d’investir dans des entreprises ayant des intérêts en Israël.
Plus de 2.000 manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés aux Etats-Unis depuis le début des camps et des manifestations dans plusieurs universités américaines en faveur de la Palestine et contre l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.
Selon un décompte publié par des médias et agences américaines, au moins 200 manifestants ont été arrêtés jeudi à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), portant le nombre d’arrestations à plus de 2.000 sur des dizaines de campus universitaires.
Au cours du week-end dernier, les forces de police ont arrêté des étudiants qui manifestaient dans des universités des États du Massachusetts, de New York, d’Oklahoma, d’Arizona et du Texas, entre autres entités de ce pays nord-américain.
Depuis le 18 avril, les étudiants de l’Université de Columbia manifestent contre le génocide israélien à Gaza et exigent que l’université cesse d’investir dans des entreprises ayant des intérêts en Israël.
Malgré les protestations dans les universités contre le soutien américain à Israël, le président Joe Biden a condamné les manifestations et les campements dans les centres universitaires et n’a pas accusé Israël d’avoir commis un génocide dans la bande de Gaza.
Dans une nouvelle démarche visant à condamner les manifestations pro-palestiniennes, la Chambre des représentants américaine a adopté un projet de loi controversé sur l’antisémitisme, appelé Anti-Semitism Awareness Act.
Avec 320 voix pour et 91 contre, la proposition a été approuvée au milieu de manifestations étudiantes pro-palestiniennes massives dans de nombreuses universités américaines.
Les républicains et les démocrates qui ont voté contre le projet de loi l’ont qualifié de violation de la liberté d’expression.
Le texte doit être approuvé par le Sénat et signé par le président américain Joe Biden pour devenir loi.
