“Red Bull sans Newey, c’est comme un orchestre sans chef”

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Nou bien ça a beaucoup de sens, en fait, les voitures ne descendent pas et n’accélèrent pas d’une course à l’autre, peu importe qui part, avec toutes les améliorations prévues et le plan de travail marqué, mais c’est aussi un fait que depuis qu’Adrian Newey a annoncé son départ de Red Bull le 1er mai Red Bull semble avoir perdu cet élan dévastateur des dernières saisons.

Norris est arrivé avec sa belle victoire à Imola et Leclerc est arrivé avec sa pole et sa victoire à Monaco, d’affilée, pour laisser la tête à seulement 31 points du Championnat du Monde. Hier, c’est Russell qui lui a pris une autre perche. Ce n’est plus pareil, même si c’est à peine, mais plus personne ne se promène, ils ne sont plus invincibles. “Il semble que le pack qu’ils ont mis au Japon soit un retour en arrière plutôt qu’une évolution”, déclare l’ineffable Toto Wolff.

Il n’est même pas susceptible d’être proche de la pole RB20, car Verstappen l’y place, ni d’être 18ème, là où Checo le place. Peut-être à mi-chemin, mais personne ne sait vraiment où se trouve cette voiture depuis qu’elle a cessé d’être sous l’aile du grand gourou de la F1. En attendant de quitter l’écurie autrichienne, Newey participera à une série de courses spécifiques cette saison, tout en travaillant également sur la RB17, l’hypercar Red Bull qui sera présentée à Goodwood en juillet prochain. Mais le Britannique a déjà mis de côté son quotidien avec l’équipe. cela sera mis de côté lorsque la voiture de 2025 prendra vie dans ce « jardinage » nécessaire avec tous les ingénieurs qui partent.

“Mon sentiment est que Red Bull sans Newey, c’est comme un orchestre, comme la Scala de Milan, sans chef d’orchestre. Il n’y a rien de plus à dire.” apprécie Jean Alesi, ancien pilote, entre autres, de Ferrari.

Le fait est que Max Verstappen et son remplaçant, Pierre Wache, Ils n’ont pas réduit son importance mais son impact direct sur la vie quotidienne de la voiture, comme pour montrer qu’il a donné les lignes générales du dessin puis s’est approché de son oracle pour méditer, la métaphore en vaut la peine. Pour d’autres, comme Zak Brown, “il aura un impact direct partout où il ira dès le premier jour”.

Les pilotes qui ont travaillé avec lui sont dans la même lignée : “J’étais très connecté au côté conducteur. Je voulais vraiment savoir ce que ça faisait. Je pense que, d’une certaine manière, il a quand même compris que la voiture devait être configurée d’une certaine manière pour en tirer le meilleur parti”, déclare Alex Albon, qui souligne sa proximité constante avec les pilotes, même si cela peut paraître différent.

“Son bureau est en face de celui de Christian, donc j’allais toujours le voir. J’étais plus impliqué dans ce genre de choses en discutant avec Adrian en 2021, quand il était plutôt pilote de simulation, essayant de résoudre certains des problèmes que nous avions.” Si c’était quelque chose qu’il jugeait important, il venait toujours me parler après dimanche et voulait mon avis à ce sujet.ce qui était bien, d’avoir cette relation avec quelqu’un qui est visiblement si influent. “

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