Quelle quantité d’énergie faut-il pour extraire le dioxyde de carbone de l’air ?

Quelle quantité d’énergie faut-il pour extraire le dioxyde de carbone de l’air ?
Quelle quantité d’énergie faut-il pour extraire le dioxyde de carbone de l’air ?
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Mais quelle quantité de dioxyde de carbone y a-t-il dans l’atmosphère ? Ce n’est pas une question facile. Oui, le rapport est d’environ 400 ppm, mais nous devons savoir combien de particules se trouvent dans l’atmosphère. Aussi. Faisons une approximation (c’est ce que font les physiciens).

Supposons que nous transportions l’air jusqu’à 5 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Je peux supposer qu’il a une densité constante de 1,2 kilogramme par mètre cube et que 400 de ces molécules sur un million sont du CO.2ce qui nous donne une masse totale de CO2 1,2×10quinze kilogrammes, soit 1,2 milliard de tonnes métriques. Oui, c’est BEAUCOUP, et c’est probablement une sous-estimation.

Si nous voulions éliminer suffisamment de CO2 Pour revenir au niveau préindustriel de 280 ppm, il faudrait 2,39 x 10vingt joules d’énergie. Pour être réaliste, ce montant équivaut presque à la consommation annuelle totale d’énergie de la planète (5,8 x 10vingt-et-un joules par an).

Mais cela n’est pas important. Le problème le plus urgent est que nous émettons de plus en plus plus loin dioxyde de carbone dans l’atmosphère. En 2023, les émissions totales de CO2 Il s’agira d’environ 37 milliards de tonnes. Si nous voulions éliminer seulement cette quantité chaque année, pour empêcher l’augmentation du niveau de dioxyde de carbone, nous aurions besoin de 764 gigawatts d’énergie.

Pour être clair, une centrale nucléaire produit environ 1 GW. Si l’on inclut les inefficacités de l’ensemble du processus de captage direct de l’air, plus de 1 000 centrales nucléaires seraient probablement nécessaires.

Il s’agit d’une estimation approximative : les choses deviennent beaucoup plus compliquées si l’on prend en compte l’interaction du CO2 atmosphérique avec des rochers, des océans, etc. Mais je pense que la conclusion est assez claire : toute idée selon laquelle nous pouvons maintenir notre mode de vie actuel et simplement aspirer le CO2 de l’air après est un fantasme. Il vaudrait bien mieux consacrer ces efforts et ces dépenses à l’élimination des émissions.

Article initialement publié dans CÂBLÉ. Adapté par Alondra Flores.

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